GENVOYA 90 MG - 90 MG - 120 MG - 6 MG COMPR. PELLIC. - Package insert


 
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: Genvoya 90 mg - 90 mg - 120 mg - 6 mg compr. pellic.
Active substance: Emtricitabine 120 mg ; Cobicistat 90 mg ; Fumarate de Ténofovir Alafénamide - Eq. Ténofovir Alafénamide 6 mg ; Elvitégravir 90 mg ()
Alternatives: Genvoya
ATC group: J05AR18 - emtricitabine, tenofovir alafenamide, elvitegravir and cobicistat
Manufacturer: Gilead Sciences Ireland UC
:

























ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg comprimés pelliculés
Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg comprimés pelliculés


2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg comprimés pelliculés

Chaque comprimé contient 150 mg d’elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d’emtricitabine et du
fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 10 mg de ténofovir alafénamide.

Excipient
Chaque comprimé contient 58 mg de lactose

Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg comprimés pelliculés

Chaque comprimé contient 90 mg d’elvitégravir, 90 mg de cobicistat, 120 mg d’emtricitabine et du
fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 6 mg de ténofovir alafénamide.

Excipient
Chaque comprimé contient 35 mg de lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.


3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé
Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg comprimés pelliculés

Comprimé pelliculé en forme de bâtonnet, de couleur verte, de 19 mm x 8,5 mm de dimensions,
portant, sur une face, l’inscription « GSI » et « 510 » sur l’autre face.

Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg comprimés pelliculés

Comprimé pelliculé en forme de bâtonnet, de couleur verte, de 16 mm x 7 mm de dimensions, portant,
sur une face, l’inscription « GSI » et une barre de sécabilité sur l’autre face.
La barre de sécabilité permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses
égales.


4. INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Genvoya est indiqué pour le traitement du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 dépourvu de toute mutation connue pour être associée à une résistance à la classe des inhibiteurs de
l’intégrase, à l’emtricitabine ou au ténofovir chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de 2 ans
et plus et pesant au moins 14 kg.

Voir rubriques 4.2 et 5.1.

4.2 Posologie et mode d’administration

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH.

Posologie

Adultes et patients pédiatriques pesant au moins 25 kg.
Un comprimé de 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg à prendre une fois par jour avec de la nourriture.

Patients pédiatriques âgés de 2 ans et plus, pesant au moins 14 kg et moins de 25 kg.
Un comprimé de 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg à prendre une fois par jour avec de la nourriture.

Si le patient oublie de prendre une dose de Genvoya et s’en aperçoit dans les 18 heures suivant l’heure
de prise habituelle, il doit prendre Genvoya dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le
traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de Genvoya et s’en aperçoit plus de
18 heures après, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le
traitement normalement.

Si le patient vomit dans l’heure suivant la prise de Genvoya, il doit prendre un autre comprimé.

Populations particulières

Personnes âgées

Aucune adaptation de la dose de Genvoya n’est nécessaire chez les patients âgés
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose de Genvoya n’est nécessaire chez les adultes ou les adolescents d’au moins 12 ans et pesant au moins 35 kg≥ 30 mL/min. Genvoya doit être interrompu chez les patients dont la ClCr estimée diminue en dessous
de 30 mL/min au cours du traitement
Aucune adaptation de la dose de Genvoya n’est nécessaire chez les adultes atteints d’insuffisance
rénale terminale doit en général être évité, mais peut être utilisé chez ces patients si les bénéfices potentiels sont
considérés comme étant supérieurs aux risques potentiels d’hémodialyse, Genvoya doit être administré après l’hémodialyse.

Genvoya doit être évité chez les patients présentant une ClCr estimée ≥ 15 mL/min et < 30 mL/min ou
< 15 mL/min non placés sous hémodialyse chronique car la sécurité de Genvoya n’a pas été établie
dans ces populations.

Aucune donnée n’est disponible pour émettre des recommandations de posologie chez les enfants âgés
de moins de 12 ans présentant une insuffisance rénale ou chez les enfants de moins de 18 ans atteints
d’insuffisance rénale terminale.

Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose de Genvoya n’est nécessaire chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère Child-Pugh Cprésentant une insuffisance hépatique sévère
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Genvoya chez les enfants âgés de moins de 2 ans ou pesant < 14 kg n’ont
pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Mode d’administration

Genvoya doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture raison de son goût amer, il est recommandé de ne pas croquer ni écraser le comprimé pelliculé. Pour
les patients incapables d’avaler le comprimé entier, celui-ci peut être coupé en deux et les deux
moitiés prises l’une après l’autre, permettant ainsi la prise immédiate de la totalité de la dose.

4.3 Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Co-administration de Genvoya avec les médicaments dont la clairance dépend largement du CYP3A et
pour lesquels les concentrations plasmatiques élevées sont associées à des effets indésirables graves ou
mettant en jeu le pronostic vital. Genvoya ne doit donc pas être co-administré avec les médicaments
suivants • antagonistes des récepteurs alpha-1 adrénergiques : alfuzosine
• antiarythmiques : amiodarone, quinidine
• dérivés de l’ergot de seigle : dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine
• agents de motilité gastro-intestinale : cisapride
• inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase : lovastatine, simvastatine
• agent modifiant les lipides : lomitapide
• neuroleptiques/antipsychotiques : pimozide, lurasidone
• inhibiteurs de la PDE-5 : sildénafil, utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle
pulmonaire
• sédatifs/hypnotiques : midazolam par voie orale, triazolam

Co-administration avec les médicaments qui sont des inducteurs puissants du CYP3A en raison du
risque potentiel de perte de réponse virologique et de résistance éventuelle à Genvoya. Genvoya ne
doit donc pas être co-administré avec les médicaments suivants rubriques 4.4 et 4.5• anticonvulsivants : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne
• antimycobactériens : rifampicine
• produits à base de plantes : millepertuis
Co-administration avec le dabigatran étexilate, un substrat de la glycoprotéine P rubrique 4.5
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi

Patients co-infectés par le VIH et le virus de l’hépatite B ou C

Les patients atteints d’une hépatite chronique B ou C et traités par association d’antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement
fatals.

La sécurité et l’efficacité de Genvoya chez les patients co-infectés par le VIH–1 et le virus de
l’hépatite C
Le ténofovir alafénamide est actif contre le virus de l’hépatite B Genvoya chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë
sévère de l’hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par Genvoya
doivent être étroitement surveillés au plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins
après l’arrêt du traitement.

Maladie hépatique

La sécurité et l’efficacité de Genvoya chez les patients présentant des troubles sous-jacents
significatifs de la fonction hépatique n’ont pas été établies.

Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique actived’anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l’objet d’une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d’aggravation confirmée de l’atteinte hépatique, l’interruption ou l’arrêt du traitement
devra être envisagé
Poids corporel et paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir
au cours d’un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle
de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans
certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une prise de
poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins
devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les
troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero

Les analogues nucléosmitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine.
Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le
VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s’agissait
majoritairement d’associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques neurologiques d’apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas troubles du comportementpas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléosparticulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l’utilisation d’un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.

Syndrome de Restauration Immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par
association d’antirétroviraux. À titre d’exemples pertinents, on peut noter entre autres : les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si
nécessaire.

L’apparition de maladies auto-immunes également été rapportée dans le cadre d’une restauration immunitaire. Cependant, le délai d’apparition
qui a été rapporté est plus variable et ces événements peuvent se produire plusieurs mois après
l’initiation du traitement.

Infections opportunistes

L’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à l’infection par le VIH reste
possible sous Genvoya ou tout autre traitement antirétroviral. Une surveillance clinique étroite par un
médecin expérimenté dans le traitement des maladies associées à l’infection par le VIH demeure donc
nécessaire.

Ostéonécrose

L’étiologie est considérée comme multifactorielle consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevécependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

Néphrotoxicité

Des cas d’insuffisance rénale, y compris d’insuffisance rénale aiguë et de tubulopathie rénale
proximale, ont été rapportés après commercialisation avec des produits contenant du ténofovir
alafénamide. Un risque potentiel de néphrotoxicité résultant d’une exposition chronique à de faibles
doses de ténofovir dans le cadre du traitement par le ténofovir alafénamide ne peut être exclu rubrique 5.3
Une évaluation de la fonction rénale est recommandée chez tous les patients avant, ou à l’instauration
du traitement par Genvoya. Pendant le traitement, une surveillance de la fonction rénale est également
recommandée chez tous les patients, selon l’appréciation clinique. L’arrêt de Genvoya doit être
envisagé chez les patients présentant une diminution cliniquement significative de la fonction rénale
ou des signes de tubulopathie rénale proximale.

Patients atteints d’insuffisance rénale terminale placés sous hémodialyse chronique

Genvoya doit en général être évité, mais peut être utilisé chez les adultes atteints d’insuffisance rénale
terminale sont supérieurs aux risques potentiels des adultes infectés par le VIH-1 atteints d’insuffisance rénale terminale placés sous hémodialyse chronique, l’efficacité a été maintenue jusqu’à 48 semaines, mais l’exposition
à l’emtricitabine était significativement plus élevée que chez les patients dont la fonction rénale était
normale. Bien qu’aucun nouveau problème de sécurité n’ait été identifié, les conséquences d’une
exposition accrue à l’emtricitabine restent incertaines
Co-administration d’autres médicaments

Certains médicaments ne doivent pas être co-administrés avec Genvoya
Genvoya ne doit pas être co-administré avec d’autres médicaments antirétroviraux
Genvoya ne doit pas être administré conjointement à des médicaments contenant du ténofovir
alafénamide, du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l’adéfovir dipivoxil, lesquels sont utilisés
dans le traitement de l’infection par le VHB
Impératifs en matière de contraception
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser soit un contraceptif hormonal contenant au moins une
dose de 30 μg d’éthinylestradiol et la drospirénone ou le norgestimate, comme progestatif, soit une
autre méthode de contraception fiable contraceptifs oraux contenant d’autres progestatifs doit être évitée augmentation des concentrations plasmatiques de drospirénone est attendue en cas de co-
administration avec Genvoya et une surveillance clinique est recommandée en raison du risque
potentiel d’hyperkaliémie
Grossesse

Il a été montré qu’un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième
trimestres de grossesse entraîne des expositions plus faibles à l’elvitégravir concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La
réduction importante de l’exposition à l’elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque
accru de transmission de l’infection par le VIH de la mère à l’enfant. Par conséquent, un traitement par
Genvoya ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant
débuté une grossesse pendant un traitement par Genvoya doit être changé
Population pédiatrique

Des réductions de la densité minérale osseuse du corps à l’exception de la tête ont été rapportées chez des patients âgés de 3 à < 12 ans recevant du
Genvoya pendant 48 semaines dans l’étude GS-US-292-0106 long terme des modifications de la DMO sur l’os en croissance, y compris le risque de fracture, sont
incertains. Une approche multidisciplinaire est recommandée pour décider de la surveillance adaptée à
prévoir au cours du traitement.

Excipients

Genvoya contient du lactose monohydraté. Les patients présentant des troubles héréditaires rares
d’intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou de syndrome de malabsorption du glucose et
du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

Genvoya ne doit pas être co-administré avec d’autres médicaments antirétroviraux. Ce document ne
contient donc aucune information relative aux interactions médicamenteuses avec d’autres agents
antirétroviraux
Genvoya ne doit pas être administré conjointement à des médicaments contenant du ténofovir
alafénamide, du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l’adéfovir dipivoxil utilisés pour le
traitement de l’infection par le VHB.

Elvitégravir

L’elvitégravir est principalement métabolisé par le CYP3A et les médicaments induisant ou inhibant le
CYP3A peuvent altérer l’exposition à l’elvitégravir. La co-administration de Genvoya avec des
médicaments induisant le CYP3A peut entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de
l’elvitégravir et une réduction de l’effet thérapeutique de Genvoya contre-indiquées » et rubrique 4.3enzymes uridine diphosphate glucuronosyltransférases provoquer une diminution de la concentration plasmatique des substrats de ces enzymes.

Cobicistat

Le cobicistat est un substrat du CYP3A et un puissant inhibiteur de ce dernier. Le cobicistat est
également un faible inhibiteur du CYP2D6 et il est métabolisé par ce cytochrome, dans une moindre
mesure. Les médicaments inhibant le CYP3A peuvent réduire la clairance du cobicistat, entraînant une
augmentation des concentrations plasmatiques du cobicistat. La co-administration de Genvoya avec
des médicaments qui possèdent un/des métaboliteune réduction des concentrations plasmatiques de ce
Les médicaments dont le métabolisme dépend largement du CYP3A et qui sont fortement soumis à
l’effet de premier passage sont ceux dont l’exposition risque le plus de connaître d’importantes
augmentations en cas de co-administration avec le cobicistat indiquées » et rubrique 4.3
Le cobicistat est un inhibiteur des transporteurs suivants : P-gp, protéine de résistance du cancer du
sein co-administration avec des médicaments qui sont des substrats de la P-gp, de la BCRP, de l’OATP1Bet de l’OATP1B3 peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de ces produits.

Emtricitabine

Les études d’interactions médicamenteuses in vitro et de pharmacocinétique clinique ont montré que
le risque d’interactions liées au CYP, impliquant l’emtricitabine, avec d’autres médicaments est faible.
La co-administration d’emtricitabine avec des médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active
peut augmenter les concentrations de l’emtricitabine et/ou celles du médicament co-administré. Les
médicaments diminuant la fonction rénale peuvent augmenter les concentrations de l’emtricitabine.

Ténofovir alafénamide

Le ténofovir alafénamide est transporté par la P-gp et la BCRP. Les médicaments altérant fortement
l’activité de la P-gp et de la BCRP peuvent provoquer des modifications de l’absorption du ténofovir
alafénamide. Cependant, lors de la co-administration avec le cobicistat contenu dans Genvoya, une
inhibition quasi-maximale de la P-gp par le cobicistat est atteinte, ce qui augmente la disponibilité du
ténofovir alafénamide jusqu’à des niveaux d’exposition comparables à ceux obtenus avec 25 mg de
ténofovir alafénamide administrés seuls. Par conséquent, aucune augmentation supplémentaire de
l’exposition au ténofovir alafénamide après administration de Genvoya conjointement à un autre
inhibiteur de la P-gp et/ou de la BCRP issues d’une étude in vitro, la co-administration du ténofovir alafénamide et d’inhibiteurs de la
xanthine oxydase vivo. Les études d’interactions médicamenteuses in vitro et de pharmacocinétique clinique ont montré
que le risque d’interactions liées au CYP, impliquant le ténofovir alafénamide, avec d’autres
médicaments est faible. Le ténofovir alafénamide n’est pas un inhibiteur des CYP1A2, CYP2B6,
CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6. In vivo, le ténofovir alafénamide n’est pas un inhibiteur
ou un inducteur du CYP3A. In vitro, le ténofovir alafénamide est un substrat de l’OATP. Les
inhibiteurs de l’OATP et de la BCRP comprennent la ciclosporine.

Utilisations concomitantes contre-indiquées

La co-administration de Genvoya avec certains médicaments principalement métabolisés par le
CYP3A peut être à l’origine d’une augmentation des concentrations plasmatiques de ces produits, ce
qui peut être associé à un risque potentiel d’effets indésirables graves ou mettant en jeu le pronostic
vital tels que : vasospasme ou ischémie périphériques l’ergométrine par ex.par ex.le triazolam par ex.métabolisés par le CYP3A, comme l’amiodarone, le lomitapide, la quinidine, le cisapride, le pimozide,
la lurasidone, l’alfuzosine et le sildénafil utilisé dans l’hypertension artérielle pulmonaire, est contre-
indiquée
La co-administration de Genvoya et de certains médicaments inducteurs du CYP3A, comme le
millepertuis phénytoïne, peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de cobicistat et
d’elvitégravir et, par conséquent, une perte d’effet thérapeutique, et le développement de résistance

Autres interactions

Le cobicistat et le ténofovir alafénamide ne sont pas des inhibiteurs de l’UGT1A1 humaine in vitro. Il
n’est pas connu si le cobicistat, l’emtricitabine ou le ténofovir alafénamide sont des inhibiteurs des
autres enzymes UGT.

Les interactions entre les composants de Genvoya et les autres médicaments pouvant potentiellement
faire l’objet d’une administration concomitante sont listées dans le tableau 1 ci-dessous représente une augmentation, « ↓ » une diminution, « ↔ » l’absence de changementdécrites reposent sur des études menées avec Genvoya ou les composants de Genvoya cobicistat, emtricitabine et ténofovir alafénamideou constituent des interactions médicamenteuses potentielles pouvant se produire avec Genvoya.

Tableau 1 : interactions entre les composants individuels de Genvoya et d’autres médicaments

Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
ANTI-INFECTIEUX
Antifongiques

Kétoconazole El vitégr a vi r ASC : ↑ 48 %
Cmin : ↑ 67 %
Cmax : ↔

Les concentrations de kétoconazole
et/ou de cobicistat peuvent
augmenter en cas de
co-administration avec Genvoya.
Quand le kétoconazole est
administré avec Genvoya, la dose

quotidienne maximale de
kétoconazole ne doit pas dépasser
200 mg par jour. Des précautions
sont nécessaires et une
surveillance clinique est
recommandée en cas de
co-administration.
ItraconazoleVoriconazolePosaconazoleFluconazole
Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations d’itraconazole,
de fluconazole et de posaconazole
peuvent augmenter en cas de co-
administration avec du cobicistat.

Les concentrations de voriconazole
peuvent augmenter ou diminuer en
cas de co-administration avec
Genvoya.
La co-administration avec
Genvoya doit faire l’objet d’une

surveillance clinique. Quand
l’itraconazole est administré avec
Genvoya, la dose quotidienne
maximale d’itraconazole ne doit
pas dépasser 200 mg par jour.

Il est recommandé d’évaluer le
rapport bénéfices/risques pour
justifier l’utilisation concomitante
du voriconazole et de Genvoya.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Antimycobactériens
Rifabutine deux1x/jour1x/jourLa co-administration de rifabutine,
un puissant inducteur du CYP3A,
peut provoquer une baisse
significative des concentrations
plasmatiques de cobicistat et
d’elvitégravir et, par conséquent,
une perte de l’effet thérapeutique,
ainsi que l’apparition d’une
résistance.

Rifabutine :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

25-O-désacétyl-rifabutine
ASC : ↑ 525 %
Cmin : ↑ 394 %
Cmax : ↑ 384 %

El vitégr a vi r :
ASC : ↓ 21 %
Cmin : ↓ 67 %
Cmax : ↔

Cobicistat :
ASC : ↔
Cmin : ↓ 66 %
Cmax : ↔ 
䰀 
䌀瀀煵鈀灥灲Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Médicaments anti-virus de l’hépatite C
Lédipasvir Sofosbuvir El vitégr a vi r Cobicistat Emtricitabine Ténofovir alafénamide 1x/jourASC : ↑ 79 %
Cmin : ↑ 93 %
Cmax : ↑ 65 %

Sofosbuvir :
ASC : ↑ 47 %
Cmin : NA
Cmax : ↑ 28 %

Métabolite du sofosbuvir
GS-566500 :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Métabolite du sofosbuvir
GS-331007 :
ASC : ↑ 48 %
Cmin : ↑ 66 %
Cmax : ↔

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↑ 46 %
Cmax : ↔

Cobicistat :
ASC : ↑ 53 %
Cmin : ↑ 225 %
Cmax : ↔

Emtricitabine :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Ténofovir alafénamide :
ASC : ↔
Cmin : NA
Cmax : ↔ 
摵䜀捯Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Sofosbuvir Velpatasvir El vitégr a vi r Cobicistat Emtricitabine Ténofovir alafénamide 1x/jourASC : ↑ 37 %
Cmin : NA
Cmax : ↔

Métabolite du sofosbuvir
GS-331007 :
ASC : ↑ 48 %
Cmin : ↑ 58 %
Cmax : ↔

Velpatasvir :
ASC : ↑ 50 %
Cmin : ↑ 60 %
Cmax : ↑ 30 %

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Cobicistat :
ASC : ↔
Cmin : ↑ 103 %
Cmax : ↔

Emtricitabine :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Ténofovir alafénamide :
ASC : ↔
Cmin : NA
Cmax : ↓摵⁳潦潳扵䜀捯Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Sofosbuvir/Velpatasvir/
Voxilaprévir

1x/jourEl vitégr a vi r Cobicistat Emtricitabine Ténofovir alafénamide 1x/jourASC : ↔
Cmin : NA
Cmax : ↑ 27 %

Métabolite GS-331007 du
sofosbuvir :
ASC : ↑ 43 %
Cmin : NA
Cmax : ↔

Velpatasvir :
ASC : ↔
Cmin : ↑ 46 %
Cmax : ↔

Voxilaprévir :
ASC : ↑ 171 %
Cmin : ↑ 350 %
Cmax : ↑ 92 %

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↑ 32 %
Cmax : ↔

Cobicistat :
ASC : ↑ 50 %
Cmin : ↑ 250 %
Cmax : ↔

Emtricitabine :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Ténofovir alafénamide :
ASC : ↔
Cmin : NA
Cmax : ↓摵 
搀Antibiotiques macrolides
Clarithromycine Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de
clarithromycine et/ou de cobicistat

peuvent être modifiées par la
co-administration de Genvoya.
La posologie de la clarithromycine
doit être définie en fonction de la
ClCr du patient, en tenant compte
de l’effet du cobicistat sur la ClCr
et la créatinine sérique rubrique 4.8
Patients présentant une ClCr
supérieure ou égale à 60 mL/ min :
aucune adaptation de la posologie
de la clarithromycine n’est
nécessaire.

Patients présentant une ClCr
comprise entre 30 mL/min et

60 mL/ min :
la dose de clarithromycine doit
être réduite de 50 %.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Télithromycine Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de
télithromycine et/ou de cobicistat

peuvent être modifiées par la
co-administration de Genvoya.
Une surveillance clinique est
recommandée en cas de co-
administration avec Genvoya.
ANTICONVULSIVANTS
Carbamazépine El vitégr a vi r Cobicistat La co-administration de
carbamazépine, un puissant
inducteur du CYP3A, peut
provoquer une baisse significative
des concentrations plasmatiques de
cobicistat.

El vitégr a vi r :
ASC : ↓ 69 %
Cmin : ↓ 97 %
Cmax : ↓ 45 %

Cobicistat :
ASC : ↓ 84 %
Cmin : ↓ 90 %
Cmax : ↓ 72 %

Carbamazépine :
ASC : ↑ 43 %
Cmin : ↑ 51 %
Cmax : ↑ 40 %

Carbamazépine-10,11-époxyde :
ASC : ↓ 35 %
Cmin : ↓ 41 %
Cmax : ↓䰀沒煵捯Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
GLUCOCORTICOÏDES
Corticostéroïdes

Corticostéroïdes principalement
métabolisés par le CYP3A

budésonide, fluticasone,
mométasone, prednisone,
triamcinoloneInteraction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations plasmatiques de
ces médicaments peuvent être
augmentées lorsqu’ils sont co-
administrés avec Genvoya, ce qui
entraîne une réduction des
concentrations du cortisol sérique.
L’utilisation concomitante de
Genvoya et de corticostéroïdes
métabolisés par le CYP3A exemple propionate de fluticasone
ou autres corticostéroïdes pris par
inhalation ou par voie nasaleaugmenter le risque de
dé veloppement d’effets
systémiques des corticostéroïdes,
notamment le syndrome de
Cushing et de suppression
surrénalienne.

La co-administration avec des
corticostéroïdes métabolisés par le
CYP3A n’est pas recommandée, à
moins que les bénéfices potentiels
pour le patient soient supérieurs
aux risques, auquel cas celui-ci
doit être surveillé pour détecter
d’éventuels effets systémiques des
corticostéroïdes. D’autres
corticostéroïdes dont le
métabolisme est moins dépendant
du CYP3A, par exemple la
béclométhasone prise par voie
intranasale ou par inhalation,
doivent être envisagés, en
particulier pour l’utilisation à long
terme.

Pour la co-administration par voie
cutanée de corticostéroïdes
sensibles à l’inhibition du CYP3A,
consulter les informations de
prescription du corticostéroïde
pour connaître les conditions ou
les utilisations qui augmentent son
absorption systémique.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
MÉDICAMENTS OU COMPLÉMENTS ORAUX CONTENANT DES CATIONS POLYVALENTS Mg, Al, Ca, Fe, ZnSuspension antiacide contenant du
magnésium/de l’aluminium unique de 20 mLElvitégravir suspension antiacide après
± 2 heuresASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Elvitégravir simultanéeASC : ↓ 45 %
Cmin : ↓ 41 %
Cmax : ↓ 47 %

Avec les antiacides, les
concentrations plasmatiques

d’elvitégravir sont diminuées en
raison de la complexation locale qui
a lieu dans le tractus gastro-
intestinal et non des modifications
du pH gastrique.
Il est recommandé de laisser un
intervalle d’au moins 4 heures
entre la prise d’antiacides, de
médicaments ou de compléments
oraux contenant des cations
polyvalents et la prise de Genvoya.

Pour obtenir des renseignements
sur les autres agents antiacides
récepteurs H2 et inhibiteurs de la
pompe à protons« Études menées avec d’autres
médicaments ».
Compléments contenant du calcium
ou du fer multivitaminésAntiacides contenant d’autres
cations
Laxatifs contenant des cations
Sucralfate

Médicaments tamponnés
Interaction avec les composants de

Genvoya non étudiée.

Les concentrations plasmatiques
d’elvitégravir devraient être
inférieures avec des antiacides, des
médicaments ou des compléments
oraux contenant des cations
polyvalents, en raison d’une
complexation locale qui a lieu dans
le tractus gastro-intestinal et non
des modifications du pH gastrique.
ANTIDIABÉTIQUES ORAUX
Metformine Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Le cobicistat exerce une inhibition
réversible sur MATE1 et les
concentrations de metformine
peuvent augmenter en cas de
co-administration avec Genvoya.
Il est recommandé de surveiller
attentivement le patient et

d’adapter la posologie de la
metformine chez les patients sous
Genvoya.
ANALGÉSIQUES NARCOTIQUES
Méthadone El vitégr a vi r Cobicistat Méthadone :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Cobicistat :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔ 
搀Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Buprénorphine/Naloxone 24/6 mg1x/jour1x/jourBuprénorphine :
ASC : ↑ 35 %
Cmin : ↑ 66 %
Cmax : ↔

Naloxone :
ASC : ↓ 28 %
Cmax : ↓ 28 %

Cobicistat :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔ 
搀扵灲CONTRACEPTIFS ORAUX
Drospirénone/ Éthinylestradiol
Cobicistat Interaction avec Genvoya non
étudiée.

Attendue
Drospirénone :
ASC : ↑⸀ 
䰀慵 
䰀捯撒灲潧摯 
䰀敳⁥撒一⠀〬준㄀砀皮一Cmin : ↔
Cmax : ↔

Norgestrel :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Éthinylestradiol :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔ 
一潲ᄫ一ᄫ一ᄫ一ᄫ一一Cmin : ↑ 167 %
Cmax : ↑ 108 %

Éthinylestradiol :
ASC : ↓ 25 %
Cmin : ↓ 44 %
Cmax : ↔

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔ 
ANTIARYTHMIQUES
Digoxine Cobicistat 150 mgDigoxine :
ASC : ↔
Cmax : ↑搀Médicament par classes
thérapeutiques
Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Disopyramide
Flécaïnide
Lidocaïne systémique
Méxilétine

Propafénone
Interaction avec les composants de

Genvoya non étudiée.

Les concentrations de ces
antiarythmiques peuvent augmenter

en cas de co-administration avec du
cobicistat.
Des précautions sont nécessaires et
une surveillance clinique est
recommandée lors de la
co-administration avec Genvoya.
ANTIHYPERTENSEURS
Métoprolol
Timolol

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de béta-
bloquants peuvent augmenter en cas
de co-administration avec du
cobicistat.
Une surveillance clinique est
recommandée et il peut être

nécessaire de diminuer la dose si
ces agents sont co-administrés
avec Genvoya.
Amlodipine
Diltiazem
Félodipine
Nicardipine

Nifédipine
Vérapamil
Interaction avec les composants de

Genvoya non étudiée.

Les concentrations d’inhibiteurs
calciques peuvent augmenter en cas
de co-administration avec du
cobicistat.
Une surveillance clinique des
effets thérapeutiques et des effets
indésirables est recommandée
lorsque ces médicaments sont
co-administrés avec Genvoya.
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS DE L’ENDOTHÉLINE
Bosentan Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

La co-administration avec Genvoya
peut provoquer une diminution de
l’exposition à l’elvitégravir et/ou au
cobicistat, une perte de l’effet
thérapeutique et l’apparition de
résistance.
L’utilisation d’autres antagonistes
des récepteurs de l’endothéline
peut être envisagée.
ANTICOAGULANTS
Dabigatran

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

La co-administration avec Genvoya
peut augmenter les concentrations
plasmatiques du dabigatran avec
des effets similaires à ceux observés
avec d’autres inhibiteurs puissants
de la P-gp.
La co-administration de Genvoya
avec le dabigatran est contre-
indiquée.
Apixaban
Rivaroxaban
Edoxaban

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

La co-administration avec Genvoya
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques de
l’AOD, ce qui peut induire un
risque hémorragique accru.
La co-administration de
l’apixaban, du rivaroxaban ou de

l’edoxaban avec Genvoya n’est
pas recommandée.
Warfarine Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de warfarine
peuvent être modifiées en cas de
co-administration avec Genvoya.
Une surveillance du rapport
normalisé international recommandée en cas de
co-administration avec Genvoya.
La surveillance de l’INR doit être
poursuivie pendant les premières
semaines suivant l’arrêt du
traitement par Genvoya.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
ANTIPLAQUETTAIRES
Clopidogrel Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

La co-administration de clopidogrel
avec le cobicistat devrait diminuer
les concentrations plasmatiques du
métabolite actif du clopidogrel, ce
qui est susceptible de réduire
l’activité antiplaquettaire du
clopidogrel.
La co-administration de Genvoya
avec le clopidogrel n’est pas
recommandée.

Prasugrel Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Genvoya ne devrait pas avoir un
effet cliniquement significatif sur
les concentrations plasmatiques du
métabolite actif du prasugrel.
Aucune adaptation de la posologie
du prasugrel n’est nécessaire.

BÉTA-AGONISTES INHALÉS
Salmétérol Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

La co-administration avec Genvoya
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques de
salmétérol, laquelle est associée à
un risque potentiel d’effets
indésirables graves ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital.
L’administration concomitante de
salmétérol et de Genvoya n’est pas
recommandée.
INHIBITEURS DE LA HMG CoA RÉDUCTASE
Rosuvastatine 10 mg1x/jour1x/jourEl vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Rosuvastatine :
ASC : ↑ 38 %
Cmin : NA
Cmax : ↑䰀瑲捯沒敳䜀㄰ᄫ一ᄫ一ᄫ一⠱ Cmin : NA
Cmax : ↑132 %

El vitégr a vi r :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔
Les concentrations d’atorvastatine
augmentent lorsqu’elle est co-
administrée avec de l’elvitégravir
et du cobicistat. Commencer par la
dose d’atorvastatine la plus faible
possible sous étroite surveillance
en cas de co-administration avec
Genvoya.
Pitavastatine Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de pitavastatine
peuvent augmenter en cas de co-
administration avec de l’elvitégravir
et du cobicistat.
Des précautions sont nécessaires
lorsque Genvoya est administré en
association avec de la
pitavastatine.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Pravastatine
Fluvastatine

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de ces
inhibiteurs de la HMG CoA

réductase devraient augmenter de
façon transitoire en cas de co-
administration avec de l’elvitégravir
et du cobicistat.
Il n’est pas nécessaire de modifier
la posologie lorsqu’ils sont
administrés en association avec
Genvoya.
Lovastatine
Simvastatine

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.
La co-administration de Genvoya
et de lovastatine ou de

simvastatine est contre-indiquée
AGENTS MODIFIANT LES LIPIDES
Lomitapide Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Le lomitapide est un médicament
dont le métabolisme dépend

largement du CYP3A et la co-
administration avec Genvoya peut
provoquer une augmentation des
concentrations de lomitapide et un
risque d’élévation importante des
transaminases.
La co-administration avec le
lomitapide est contre-indiquée

INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTÉRASE DE TYPE 5 Sildénafil
Tadalafil
Vardénafil
Interaction avec les composants de

Genvoya non étudiée.

Les inhibiteurs de la PDE-5 sont
principalement métabolisés par le
CYP3A. La co-administration avec
Genvoya peut provoquer une
augmentation des concentrations

plasmatiques de sildénafil et de
tadalafil qui peut être à l’origine
d’effets indésirables associés aux
inhibiteurs de la PDE-5.
La co-administration de Genvoya
et de sildénafil, utilisé pour traiter
l’hypertension artérielle
pulmonaire, est contre-indiquée.

Il faut être prudent et envisager
une diminution de la dose lorsque
Genvoya est administré en
association avec du tadalafil,

utilisé pour traiter l’hypertension
artérielle pulmonaire.

Pour le traitement du
dysfonctionnement érectile, il est

recommandé d’utiliser les doses
suivantes en cas de co-
administration avec Genvoya : une
dose unique de sildénafil
inférieure ou égale à 25 mg en
48 heures, de vardénafil inférieure
ou égale à 2,5 mg en 72 heures ou
de tadalafil inférieure ou égale à
10 mg en 72 heures.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
ANTIDÉPRESSEURS
Sertraline El vitégr a vi r Cobicistat Emtricitabine Ténofovir alafénamide 1x/jourASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Ténofovir alafénamide :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔

Sertraline :
ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔ 
䰀敳捯捯䔀䜀 
䰀慮搀IMMUNOSUPPRESSEURS
Ciclosporine
Sirolimus
Tacrolimus

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Les concentrations de ces
immunosuppresseurs peuvent

augmenter en cas de
co-administration avec du
cobicistat.
Une surveillance thérapeutique est
recommandée en cas de

co-administration avec Genvoya.
SÉDATIFS/HYPNOTIQUES
Buspirone
Clorazépate
Diazépam

Estazolam
Flurazépam
Lorazépam
Triazolam
Zolpidem

Interaction avec les composants de
Genvoya non étudiée.

Le triazolam est principalement
métabolisé par le CYP3A. La
co-administration avec Genvoya
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques de
ce médicament, laquelle peut être
associée à un risque d’effets
indésirables graves ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital.

Les concentrations des autres
benzodiazépines, y compris le

diazépam, peuvent augmenter en
cas d’administration avec Genvoya.

Compte tenu des voies
d’élimination non liées au CYP

pour le lorazépam, aucun effet sur
les concentrations plasmatiques
n’est attendu en cas de
co-administration avec Genvoya.
L’administration de triazolam est
contre-indiquée chez les patients
sous Genvoya Dans le cas d’autres
sédatifs/hypnotiques, il peut être
nécessaire de réduire la dose et il
est recommandé de surveiller leur
concentration.
Médicament par classes
thérapeutiques

Effets sur la concentration des
médicaments.
Pourcentage moyen de variation
de l’ASC, la Cmax, la CminRecommandation concernant la
co-administration avec Genvoya
Midazolam par voie orale unique de 2,5 mgalafénamide
Midazolam administré par voie
intraveineuse mgTénofovir alafénamide 1x/jourMidazolam :
ASC : ↔
Cmax : ↔

Le midazolam est principalement
métabolisé par le CYP3A. En raison
de la présence de cobicistat, la
co-administration avec Genvoya
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques de
ce médicament, laquelle peut être
associée à un risque d’effets
indésirables graves ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital.
L’administration de midazolam
par voie orale est contre-indiquée
chez les patients sous Genvoya
ANTIGOUTTEUX
Colchicine Interaction avec les composants de

Genvoya non étudiée.

La co-administration avec Genvoya
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques de
ce médicament.
Il peut être nécessaire de réduire la
dose de colchicine. Genvoya ne
doit pas être co-administré avec de
la colchicine chez les patients
présentant une insuffisance rénale
ou hépatique.
NA = non applicable
AOD = anticoagulant oral direct

Lorsque l’on dispose de données issues d’études d’interactions médicamenteuses.
Ces études ont été réalisées avec de l’elvitégravir boosté par le ritonavir.
Il s’agit de médicaments appartenant à la même classe pour lesquels des interactions similaires pourraient être
attendues/prédites.
Cette étude a été menée avec l’association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil.
Cette étude a été menée avec Genvoya.
Cette étude a été menée avec l’association emtricitabine/ténofovir alafénamide.
Cette étude a été menée avec du voxilaprévir 100 mg supplémentaire pour atteindre les expositions au voxilaprévir
attendues chez les patients atteints de VHC.

Études menées avec d’autres médicaments

Selon les études d’interactions médicamenteuses menées avec Genvoya ou les composants de
Genvoya, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n’a été observée ou n’est à
prévoir entre les composants de Genvoya et les médicaments suivants : entécavir, famciclovir,
ribavirine, famotidine et oméprazole.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes

L’utilisation de Genvoya doit s’accompagner d’une méthode de contraception efficace rubriques 4.4 et 4.5
Grossesse

Aucune étude appropriée et contrôlée n’a été menée avec Genvoya ou ses composants chez la femme
enceinte. Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées l’utilisation de Genvoya chez la femme enceinte. Cependant, un grand nombre de données chez la
femme enceinte malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l’emtricitabine.

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects de
l’elvitégravir, du cobicistat ou de l’emtricitabine, administrés séparément, sur la fertilité, la gestation,
le développement fœtal, la parturition ou le développement post-natal. Les études effectuées chez
l’animal avec le ténofovir alafénamide n’ont mis en évidence aucun effet délétère du ténofovir
alafénamide sur la fertilité, la gestation ou le développement fœtal
Il a été montré qu’un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième
trimestres de grossesse entraîne des expositions plus faibles à l’elvitégravir concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La
réduction importante de l’exposition à l’elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque
accru de transmission de l’infection par le VIH de la mère à l’enfant. Par conséquent, un traitement par
Genvoya ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant
débuté une grossesse pendant un traitement par Genvoya doit être changé
Allaitement

On ne sait pas si l’elvitégravir, le cobicistat ou le ténofovir alafénamide sont excrétés dans le lait
maternel. L’emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. Les études effectuées chez l’animal ont
montré que l’elvitégravir, le cobicistat et le ténofovir sont excrétés dans le lait.

Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de l’elvitégravir, du cobicistat, de l’emtricitabine et
du ténofovir chez les nouveau-nés/nourrissons. Par conséquent, Genvoya ne doit pas être utilisé
pendant l’allaitement.

Afin d’éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH
d’allaiter leur nourrisson.

Fertilité

Il n’existe pas de données sur la fertilité lors de l’utilisation de Genvoya chez l’homme. Lors des
études effectuées chez l’animal, aucun effet de l’elvitégravir, du cobicistat, de l’emtricitabine et du
ténofovir alafénamide n’a été observé sur les indices d’accouplement ou de fertilité
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Genvoya peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées au
cours de traitements par Genvoya.

4.8 Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité d’emploi

L’évaluation des effets indésirables repose sur les données de sécurité issues de l’ensemble des études
de phases 2 et 3 de Genvoya et sur les données de sécurité recueillies depuis la commercialisation. Les
effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des études cliniques jusqu’à 144 semaines
étaient des nausées
Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables figurant dans le tableau 2 sont présentés par classe de systèmes d’organes et par
fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent et peu fréquent
Tableau 2 : liste des effets indésirables

Fréquence Effet indésirable
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : anémieAffections psychiatriques
Fréquent : rêves anormaux
Peu fréquent : idées suicidaires et tentative de suicide Fréquent : céphalées, sensations vertigineuses
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées
Fréquent : diarrhées, vomissements, douleurs abdominales, flatulences
Peu fréquent : dyspepsie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash
Peu fréquent : angiœdème3,4, prurit, urticaireTroubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : fatigue
Cet effet indésirable n’a pas été observé lors des études cliniques de phase 3 menées sur Genvoya, mais il a été identifié
lors d’études cliniques ou après commercialisation pour l’emtricitabine en association avec d’autres antirétroviraux.
Cet effet indésirable n’a pas été observé lors des études cliniques de phase 3 menées sur Genvoya, mais il a été identifié
lors d’études cliniques avec l’elvitégravir en association avec d’autres antirétroviraux.
Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation des produits
contenant l’emtricitabine.
Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation des produits
contenant du ténofovir alafénamide.

Description de certains effets indésirables particuliers

Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d’un traitement antirétroviral
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. L’apparition de maladies
auto-immunes Cependant, le délai d’apparition qui a été rapporté est plus variable et ces événements peuvent se
produire plusieurs mois après l’initiation du traitement
Ostéonécrose
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue
Modifications de la créatinine sérique
Le cobicistat augmente la créatinine sérique en raison de l’inhibition de la sécrétion tubulaire de la
créatinine, sans effet sur la fonction glomérulaire rénale. Au cours des études cliniques menées avec
Genvoya, des augmentations de la créatinine sérique se sont produites pendant les 2 premières
semaines du traitement et se sont stabilisées jusqu’à la semaine 144. Chez les patients naïfs de tout
traitement, une modification moyenne de 0,04 ± 0,12 mg/dL valeur à l’initiation du traitement a été observée après 144 semaines de traitement. Les augmentations
moyennes par rapport aux valeurs à l’initiation du traitement étaient moindres dans le groupe traité par
Genvoya que dans le groupe traité par 150 mg d’elvitégravir/150 mg de cobicistat/200 mg
d’emtricitabine/245 mg de ténofovir disoproxil semaine 144
Modifications des paramètres biologiques lipidiques
Dans les études menées chez des patients naïfs de tout traitement, des augmentations par rapport à
l’initiation du traitement ont été observées dans les deux groupes de traitement à la semaine 144 pour
les paramètres lipidiques mesurés à jeun : le cholestérol total, le cholestérol LDL et HDL direct et les
triglycérides. L’augmentation médiane de ces paramètres entre l’initiation du traitement et la
semaine 144 a été plus importante dans le groupe traité par Genvoya que dans le groupe traité par
E/C/F/TDF cholestérol total, du cholestérol LDL et HDL direct et des triglycéridesQ3E/C/F/TDF
Population pédiatrique

La sécurité de Genvoya a été évaluée sur 48 semaines chez des patients adolescents infectés par le
VIH-1, âgés de 12 à < 18 ans, pesant ≥ 35 kg > 25 kg sécurité d’emploi observé chez les patients pédiatriques ayant reçu un traitement par Genvoya a été
comparable à celui observé chez l’adulte. Après 48 semaines de traitement par Genvoya, des
réductions de la DMO de la colonne vertébrale et de l’ensemble du corps à l’exception de la tête ≥ 4%
ont été rapportées chez 2,1 % enfants âgés de 7 à < 12 ans, pesant au moins 25 kg, et chez 3,7 % moins 3 ans et pesant au moins 14 kg à < 25 kg, respectivement.

Autres populations particulières

Patients présentant une insuffisance rénale
La sécurité de Genvoya chez 248 patients infectés par le VIH-1, naïfs de tout traitement virologiquement contrôlés filtration glomérulaire estimé selon la formule de Cockcroft-Gault [DFGeCG] : 30 - 69 mL/minévaluée sur 144 semaines au cours d’une étude clinique en ouvert sécurité d’emploi de Genvoya chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée a
été similaire à celui observé chez les patients présentant une fonction rénale normale rubrique 5.1
La sécurité de Genvoya a été évaluée pendant 48 semaines dans une étude clinique en ouvert, à bras
unique d’insuffisance rénale terminale nouveau problème de sécurité n’a été identifié chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale
placés sous hémodialyse chronique recevant Genvoya
Patients co-infectés par le VIH et le VHB
La sécurité de Genvoya a été évaluée chez 72 patients co-infectés par le VIH et le VHB recevant un
traitement pour le VIH au cours d’une étude clinique en ouvert semaine 48, au cours de laquelle les patients sont passés d’un autre traitement antirétroviral comprenait du ténofovir disoproxil pour 69 des 72 patientslimitées, le profil de sécurité d’emploi de Genvoya chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB
était similaire à celui observé chez les patients infectés uniquement par le VIH-1.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.

4.9 Surdosage

En cas de surdosage le patient devra être surveillé afin d’identifier d’éventuelles manifestations de
toxicité générale symptomatique incluant la surveillance des signes vitaux ainsi que l’observation de l’état
clinique du patient.

Comme l’elvitégravir et le cobicistat sont hautement liés aux protéines plasmatiques, il est peu
probable qu’ils puissent être éliminés de manière significative par hémodialyse ou dialyse péritonéale.
L’emtricitabine peut être éliminée par hémodialyse, cette dernière permettant d’éliminer environ 30 %
de la dose d’emtricitabine sur une période de dialyse de 3 heures débutée dans un délai de 1,5 heure
après la prise de l’emtricitabine. Le ténofovir est efficacement éliminé par hémodialyse, avec un
coefficient d’extraction d’environ 54 %. On ignore si l’emtricitabine ou le ténofovir peuvent être
éliminés par dialyse péritonéale.


5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de
l’infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR18.

Mécanisme d’action

L’elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase inhibitorL’inhibition de l’intégrase empêche l’ADN du VIH-1 de s’intégrer dans l’acide désoxyribonucléique
l’infection virale.

Le cobicistat est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des enzymes du cytochrome Psystémique aux substrats du CYP3A, comme l’elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la
demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant.

L’emtricitabine est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse nucléosidique de la 2’-désoxycytidine. L’emtricitabine est phosphorylée par des enzymes cellulaires
pour former l’emtricitabine triphosphate. L’emtricitabine triphosphate inhibe la réplication du VIH en
étant incorporée dans l’ADN viral via la transcriptase inverse l’élongation de la chaîne d’ADN. L’emtricitabine a une activité contre le VIH-1, le VIH-2 et le VHB.

Le ténofovir alafénamide est un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse précurseur phosphonamidate du ténofovir ténofovir alafénamide est capable de pénétrer à l’intérieur des cellules et, en raison de sa stabilité
plasmatique accrue et de son activation intracellulaire via hydrolyse par la cathepsine A, le ténofovir
alafénamide est plus efficace que le ténofovir disoproxil pour concentrer le ténofovir dans les cellules
mononucléées du sang périphérique par le VIHmétabolite pharmacologiquement actif, le ténofovir diphosphate. Le ténofovir diphosphate inhibe la
réplication du VIH en étant incorporé dans l’ADN viral via la TI du VIH, ce qui aboutit à l’arrêt de
l’élongation de la chaîne d’ADN. Le ténofovir a une activité contre le VIH-1, le VIH-2 et le VHB.

Activité antivirale in vitro

L’elvitégravir, l’emtricitabine et le ténofovir alafénamide ont présenté une activité antivirale
synergique en culture cellulaire. La synergie antivirale a été maintenue pour l’elvitégravir,
l’emtricitabine et le ténofovir alafénamide en présence de cobicistat.

L’activité antivirale de l’elvitégravir sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée
sur des cellules lymphoblastoïdes, des monocytes/macrophages et des lymphocytes du sang
périphérique, avec des valeurs de concentration efficace à 50 % L’elvitégravir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D,
E, F, G et O du VIH-1 le VIH-2
Le cobicistat n’a pas d’activité antivirale contre le VIH-1 détectable et n’a pas d’activité antagoniste
sur les effets antiviraux de l’elvitégravir, de l’emtricitabine ou du ténofovir.

L’activité antivirale de l’emtricitabine sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été
évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, la lignée cellulaire MAGI CCR5 et les CMSP.
Les valeurs de CE50 pour l’emtricitabine étaient comprises entre 0,0013 et 0,64 μM. L’emtricitabine a
présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F et G du
VIH-1 le VIH-2
L’activité antivirale du ténofovir alafénamide sur des isolats cliniques et de laboratoire du sous-type B
du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, des CMSP, des
monocytes/macrophages primaires et des lymphocytes T CD4+. Les valeurs de CE50 du ténofovir
alafénamide étaient comprises entre 2,0 et 14,7 nM. Le ténofovir alafénamide a présenté une activité
antivirale en culture cellulaire contre tous les groupes du VIH-1 types A, B, C, D, E, F et G spécifique contre le VIH-2
Résistance

In vitro

La diminution de la sensibilité à l’elvitégravir est, le plus souvent, associée aux mutations primaires
T66I, E92Q et Q148R de l’intégrase. D’autres mutations de l’intégrase ont été observées en culture
cellulaire parmi lesquelles : H51Y, F121Y, S147G, S153Y, E157Q et R263K. Une résistance croisée à
l’elvitégravir a été observée sur le VIH-1 comportant les mutations T66A/K, Q148H/K et N155H
induites par le raltégravir.

Aucune résistance in vitro ne peut être démontrée avec le cobicistat en raison de son manque d’activité
antivirale.

Une diminution de la sensibilité à l’emtricitabine est associée aux mutations M184V/I au niveau de la
TI du VIH-1.

Les isolats du VIH-1 présentant une diminution de la sensibilité au ténofovir alafénamide expriment
une mutation K65R au niveau de la TI du VIH-1 ; par ailleurs, une mutation K70E au niveau de la TI
du VIH-1 a été observée de façon transitoire. Les isolats du VIH-1 porteurs de la mutation K65R
présentent une diminution de faible niveau de la sensibilité à l’abacavir, à l’emtricitabine, au ténofovir
et à la lamivudine.

Chez les patients naïfs de traitement
Dans une analyse combinée, un génotypage a été effectué sur les isolats plasmatiques de VIH-1 issus
de patients naïfs de tout traitement antirétroviral ayant reçu Genvoya au cours des études de phase GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 avec des taux d’ARN du VIH-1 ≥ 400 copies/mL au moment de
l’échec virologique confirmé, à la semaine 144 ou au moment de l’arrêt précoce du médicament à
l’étude. Jusqu’à la semaine 144, l’apparition d’une ou plusieurs mutationla résistance à l’elvitégravir, à l’emtricitabine ou au ténofovir alafénamide a été observée dans les
isolats de VIH-1 de 12 patients sur 22 pour lesquels des données génotypiques obtenues à partir
d’isolats prélevés à l’initiation de l’étude et au moment de l’échec thérapeutique du traitement par
Genvoya étaient évaluables moment de l’échec thérapeutique chez les patients du groupe traité par E/C/F/TDF et pour lesquels des
données génotypiques étaient évaluables des 12 patients chez lesquels une résistance est apparue dans le groupe traité par Genvoya, les
mutations rencontrées étaient M184V/I VIH-1 issus des 12 patients chez lesquels une résistance est apparue dans le groupe traité par
E/C/F/TDF, les mutations rencontrées étaient M184V/I niveau de la TI, et E92Q/V plupart des isolats de VIH-1 issus des patients des deux groupes de traitement ayant développé des
mutations associées à une résistance à l’elvitégravir ont également développé des mutations associées
à une résistance à la fois à l’emtricitabine et à l’elvitégravir.

Lors des analyses phénotypiques des patients de la population de l’analyse de résistance finale, les
isolats de VIH-1 de 7 patients sur 22 groupe traité par Genvoya, contre les isolats de VIH-1 de 7 patients sur 20 par E/C/F/TDF ; les isolats de VIH-1 de 8 patients l’emtricitabine dans le groupe traité par Genvoya, contre les isolats de VIH-1 de 7 patients dans le groupe traité par E/C/F/TDF. Un patient du groupe traité par Genvoya patients du groupe traité par E/C/F/TDF ténofovir.

Chez les patients virologiquement contrôlés
Une émergence de résistance du VIH–1 à Genvoya a été observée chez trois patients M184I+E92G ; M184V+E92Qpatients virologiquement contrôlés ayant changé de traitement après un traitement contenant de
l’emtricitabine/ténofovir disoproxil et un troisième agent
Patients co-infectés par le VIH et le VHB
Dans une étude clinique menée chez des patients virologiquement contrôlés co-infectés par le VIH et
par une hépatite chronique B, ayant reçu Genvoya pendant 48 semaines patients étaient éligibles pour la réalisation d’une analyse de résistance. Chez ces 2 patients, aucune
substitution d’acide aminé associée à une résistance aux composants de Genvoya n’a été identifiée
dans le VIH-1 ou le VHB.

Résistance croisée chez les patients infectés par le VIH-1, naïfs de traitement ou virologiquement
contrôlés
Les virus résistants à l’elvitégravir montrent divers degrés de résistance croisée au raltégravir, un
INSTI, selon le type et le nombre de mutations. Les virus exprimant les mutations T66I/A conservent
leur sensibilité au raltégravir, tandis qu’avec la plupart des autres profils de mutations, la sensibilité au
raltégravir a été réduite. Les virus exprimant des mutations associées à une résistance à l’elvitégravir
ou au raltégravir conservent leur sensibilité au dolutégravir.

Les virus résistants à l’emtricitabine porteurs de la mutation M184V/I ont présenté une résistance
croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, à la stavudine, au ténofovir
et à la zidovudine.

Les mutations K65R et K70E entraînent une diminution de la sensibilité à l’abacavir, à la didanosine,
à la lamivudine, à l’emtricitabine et au ténofovir, mais la sensibilité à la zidovudine est conservée.

Données cliniques

Patients infectés par le VIH-1, naïfs de tout traitement
Dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1:1 pour recevoir soit Genvoya d’elvitégravir/150 mg de cobicistat/200 mg d’emtricitabine/245 mg de ténofovir disoproxil forme de fumarate18 - 76asiatiques. Dix-neuf pour cent des patients ont été identifiés comme hispaniques/latino-américains. Le
taux plasmatique moyen d’ARN du VIH-1 à l’inclusion était de 4,5 log10 copies/mL 1,3 - 7,0de CD4+ à l’inclusion était de 427 cellules/mm3 CD4+ < 200 cellules/mm3.

Genvoya s’est avéré statistiquement supérieur rapport à l’association E/C/F/TDF à la semaine 144. La différence exprimée en pourcentage a été de
4,2 % présentés dans le tableau 3.

Tableau 3 : résultats virologiques combinés issus des études GS-US-292-0104 et GS-US-292-aux semaines 48 et 144a,b

Semaine 48 Semaine Genvoya
E/C/F/TDF
Genvoya
E/C/F/TDF

Taux d’ARN du VIH-< 50 copies/mL
92 % 90 % 84 % 80 %

Différence entre les traitements 2,0 % Taux d’ARN du VIH-≥ 50 copies/mLc
% 4 % 5 % 4 %
Absence de données virologiques
dans la fenêtre de la semaine ou 4 % 6 % 11 % 16 %
Interruption de la prise du
médicament de l’étude en raison

de la survenue d’EI ou du décès
du patientd
% 2 % 1 % 3 %
Interruption de la prise du
médicament de l’étude pour

d’autres raisons et dernier taux
d’ARN du VIH-1 disponible
< 50 copies/mLe
% 4 % 9 % 11 %
Données manquantes dans la
fenêtre mais traitées par le

médicament de l’étude
% < 1 % 1 % 1 %
Semaine 48 Semaine Genvoya
E/C/F/TDF
Genvoya
E/C/F/TDF

Proportion taux d’ARN du VIH-< 50 copies/mL selon le sous-groupe

Âge
< 50 ans
≥ 
㠴一㠹 
㘸〯㜵㄰㐯 
㘴㜯㜷㠲一㠹
 
䴀䘀 
㘷㐯㜳ᄁ㘯ᆪ 
㘷㌯㜴 
㘱㘯㜳 
㤱一ᄁ伀一一潮潩 
 
ᄃ㜯 
ᆭ㠯㔶ㄯ㘴 
㔴䌀栀≤ 100 000 copies/mL
> 100 000 copies/mL

629/670 171/196
610/672 174/195
567/670 162/196
537/672 157/195 Taux de CD4+ à l’inclusion
< 200 cellules/mm≥ 
㤶一㜰㌯㜵 
㄰㐯㘸〯㜵 
㤳一㘳㔯㜵 
㤴一Taux d’ARN du VIH-< 20 copies/mL
84,4 % 84,0 % 81,1 % 75,8 %
Différence entre les traitements 0,4 % E/C/F/TDF = elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil
a La fenêtre de la semaine 48 était comprise entre le jour 294 et le jour 377 comprise entre le jour 966 et le jour 1 049 b Dans les deux études, les patients ont été stratifiés selon le taux d’ARN du VIH-1 à l’inclusion > 100 000 copies/mL et ≤ 400 000 copies/mL, ou > 400 000 copies/mL50 - 199 cellules/μL ou ≥ 200 cellules/μLc Incluait les patients avec ≥ 50 copies/mL dans la fenêtre de la semaine 48 ou 144 ; les patients ayant interrompu le
traitement prématurément à cause d’une perte ou d’un manque d’efficacité ; les patients ayant interrompu le traitement
pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable une charge virale ≥ 50 copies/mL au moment de l’interruption.
d Inclut les patients qui ont interrompu le traitement à cause d’un EI ou du décès à tout moment de l’étude, à partir du
jour 1 et jusqu’à la fenêtre de la semaine 48, si cela a entraîné l’absence de données virologiques sur le traitement
pendant cette période.
e Inclut les patients ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un EI, un décès, une perte ou un
manque d’efficacité ; par ex. : retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc.

L’augmentation moyenne des CD4+ par rapport à l’inclusion était de 230 cellules/mm3 chez les
patients traités par Genvoya et de 211 cellules/mm3 chez les patients traités par E/C/F/TDF à la semaine 48, et de 326 cellules/mm3 chez les patients traités par Genvoya et de 305 cellules/mmchez les patients traités par E/C/F/TDF
Patients infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés
Dans l’étude GS-US-292-0109, l’efficacité et la sécurité du changement de traitement après un
traitement par éfavirenz plus atazanavir été évaluées dans une étude randomisée en ouvert chez des adultes infectés par le VIH-virologiquement contrôlés être virologiquement contrôlés et stables reçu à l’inclusion depuis au moins 6 mois et étaient porteurs d’un VIH-1 exempt de mutations
associées à une résistance à l’un des composants de Genvoya avant leur entrée dans l’étude. Les
patients ont été randomisés selon un rapport de 2:1 pour changer de traitement pour Genvoya à
l’inclusion patients était de 41 ans 19 % étaient noirs. Le taux moyen de CD4+ à l’inclusion était de 697 cellules/mm3 79 - 1 951patients recevaient un traitement par FTC/ténofovir disoproxil plus atazanavir ou le ritonavirrecevaient un traitement par EFV/FTC/ténofovir disoproxil.

Le passage d’un traitement à base de ténofovir disoproxil à Genvoya a été supérieur au maintien du
traitement initial s’agissant de conserver un taux d’ARN du VIH-1 < 50 copies/mL
Tableau 4 : résultats virologiques de l’étude GS-US-292-0109 aux semaines 48a et 96b

Semaine 48 Semaine Genvoya
Traitement initial
Genvoya
Traitement initial

Taux d’ARN du VIH-< 50 copies/mL 97 % 93 % 93 % 89 %
Différence entre les
traitements

4,1 % p < 0,001c3,7 % p < 0,017cTaux d’ARN du VIH-≥ 50 copies/mLd 1 % 1 % 2 % 2 %
Absence de données
virologiques dans la fenêtre

de la semaine 48/semaine 2 % 6 % 5 % 9 %
Interruption de la prise du
médicament de l’étude en

raison d’EI ou du décès du
patiente
% 1 % 1 % 3 %
Interruption de la prise du
médicament de l’étude

pour d’autres raisons et
dernier taux d’ARN du
VIH-1 disponible
< 50 copies/mLf
% 4 % 3 % 6 %

Données manquantes dans
la fenêtre mais traités par le

médicament de l’étude
% < 1 % 1 % < 1 %
Proportion avec un taux d’ARN du
VIH-1 < 50 copies/mL selon le
traitement précédent

EFV/FTC/ténofovir
disoproxil 96 % 90 % 90 % 86 %

FTC/ténofovir disoproxil
plus atazanavir boosté 97 % 92 % 92 % 88 %
E/C/F/ténofovir disoproxil 98 % 97 % 96 % 93 %
EFV = éfavirenz ; F TC = emtricitabine ; E/C/F/TDF = elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil
a La fenêtre de la semaine 48 était comprise entre le jour 294 et le jour 377 b La fenêtre de la semaine 96 était comprise entre le jour 630 et le jour 713 c La valeur de p pour le test de supériorité comparant les pourcentages de succès virologique était issue du test de CMH
stratifié selon le traitement précédent E/C/F/TDFd Incluait les patients avec ≥ 50 copies/mL dans la fenêtre de la semaine 48 ou de la semaine 96 ; les patients ayant
interrompu le traitement prématurément à cause d’une perte ou d’un manque d’efficacité ; les patients ayant interrompu
le traitement pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable qui avaient une charge virale ≥ 50 copies/mL au moment de l’interruption.
e Inclut les patients qui ont interrompu le traitement à cause d’un EI ou du décès à tout moment de l’étude, à partir du
jour 1 et jusqu’à la fenêtre de la semaine 48, si cela a entraîné l’absence de données virologiques sur le traitement
pendant cette période.
f Inclut les patients ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un EI, un décès, une perte ou un
manque d’efficacité ; par ex. : retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc.

Patients infectés par le VIH-1 et présentant une insuffisance rénale légère à modérée
Dans l’étude GS-US-292-0112, l’efficacité et la sécurité de Genvoya ont été évaluées dans une étude
clinique en ouvert menée chez 242 patients infectés par le VIH-1 et présentant une insuffisance rénale
légère à modérée d’ARN du VIH-1 < 50 copies/mLsous Genvoya. L’âge moyen était de 58 ans ≥ 65 ans. Soixante-dix-neuf pour cent étaient de sexe masculin, 63 % étaient blancs, 18 % étaient noirs
et 14 % étaient asiatiques. Treize pour cent des patients ont été identifiés comme hispaniques/latino-
américains. À l’inclusion, 80 patients présentaient un DFGeCG ≥ 50 mL/min. À l’inclusion, le DFGe médian était de 56 mL/min. La
moyenne du taux de CD4+ à l’inclusion était de 664 cellules/mm3
À la semaine 144, 83,1 % après être passés sous Genvoya.

Dans l’étude GS-US-292-1825, l’efficacité et la sécurité de Genvoya ont été évaluées. Il s’agissait
d’une étude clinique en ouvert à bras unique réalisée chez 55 adultes infectés par le VIH-1 et atteints
d’insuffisance rénale terminale moins 6 mois avant de changer de traitement pour Genvoya. Les patients étaient virologiquement
contrôlés traitement.

L’âge moyen était de 48 ans 82 % étaient noirs et 18 % étaient blancs. Quinze pour cent des patients ont été identifiés comme
hispaniques/latino-américains. La moyenne du taux de CD4+ à l’inclusion était de 545 cellules/mmVIH-1 < 50 copies/mL après avoir changé pour Genvoya. Aucune modification cliniquement
significative n’a été observée pour les paramètres biologiques lipidiques mesurés à jeun chez les
patients ayant changé de traitement pour Genvoya.

Patients co-infectés par le VIH et le VHB
Dans l’étude en ouvert GS-US-292-1249, l’efficacité et la sécurité de Genvoya ont été évaluées chez
des patients adultes co-infectés par le VIH-1 et l’hépatite chronique B. Soixante-neuf des 72 patients
ont reçu précédemment un traitement antirétroviral contenant du ténofovir disoproxil. Lors de
l’initiation du traitement par Genvoya, les 72 patients étaient virologiquement contrôlés VIH-1 < 50 copies/mLavaient une fonction hépatique compensée. L’âge moyen était de 50 ans des patients étaient des hommes, 69 % étaient blancs, 18 % étaient noirs et 10 % étaient asiatiques. Le
taux moyen de CD4+ était de 636 cellules/mm3 des patients
A la semaine 48, un cas de séroconversion à anticorps anti-HBe a eu lieu chez 1/30 patients qui étaient positifs pour l’AgHBe à l’inclusion. A la semaine 48, trois cas de séroconversion à
anticorps anti-HBs ont eu lieu chez 3/70 l’inclusion.

À la semaine 48, 92 % des patients après avoir changé pour Genvoya. La variation moyenne du taux de CD4+ à la semaine 48 par rapport
à l’inclusion était de -2 cellules/mm3. A la semaine 48, 92 % du VHB < 29 UI/mL en utilisant une analyse où les données manquantes sont considérées comme un
échec. Sur les 62 patients dont la charge virale du VHB était contrôlée à l’inclusion, 59 sont restés
virologiquement contrôlés et pour 3 patients des données étaient manquantes. Sur les 10 patients dont
la charge virale du VHB n’était pas contrôlée à l’inclusion devenus virologiquement contrôlés, 2 ont conservé une charge virale détectable et pour 1 patient des
données étaient manquantes.

Les données cliniques sont limitées en ce qui concerne l’utilisation de Genvoya chez les patients co-
infectés par le VIH et le VHB qui sont naïfs de traitement.

Modifications des paramètres de la densité minérale osseuse
Lors des études menées chez des patients naïfs de traitement, Genvoya a été associé à de plus faibles
réductions de la densité minérale osseuse moyenne : −0,8 % vs −3,4 %, p < 0,001p < 0,001
Des améliorations de la DMO ont été notées au bout de 96 semaines après le passage d’un traitement à
base de ténofovir disoproxil à Genvoya en comparaison au maintien du traitement à base de ténofovir
disoproxil.

Modifications des paramètres de la fonction rénale
Lors des études menées chez des patients naïfs de traitement, Genvoya a été associé à un impact plus
faible sur les paramètres de sécurité rénale la formule de Cockcroft-Gault et le ratio protéinurie/créatininurie après 144 semaines de traitement, et
par le ratio albuminurie/créatininurie après 96 semaines de traitementE/C/F/TDF Genvoya en raison d’événements indésirables rénaux imputables au traitement alors que
l’administration d’E/C/F/TDF a dû être interrompue chez 12 patients
Une amélioration du profil de sécurité rénale a été maintenue jusqu’à la semaine 96 chez les patients
qui sont passés sous Genvoya par rapport à ceux qui ont poursuivi un traitement à base de ténofovir
disoproxil.

Population pédiatrique

Étude GS-US-292-Dans l’étude GS-US-292-0106, l’efficacité, la sécurité et la pharmacocinétique de Genvoya ont été
évaluées dans une étude en ouvert menée chez des adolescents infectés par le VIH-1, naïfs de
traitement, âgés de 12 à < 18 ans, pesant ≥ 35 kg virologiquement contrôlés, âgés de 7 à < 12 ans, pesant > 25 kg enfants virologiquement contrôlés âgés de 3 à 9 ans et pesant ≥ 14 à < 25 kg cohorte 3.

Les patients de la cohorte 1 étaient âgés en moyenne de 15 ans sexe masculin, 12 % étaient asiatiques et 88 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux plasmatique moyen
d’ARN du VIH-1 était de 4,6 log10 copies/mL, le taux médian de CD4+ était de 456 cellules/mmGlobalement, 22 % présentaient un taux plasmatique d’ARN du VIH-1 à l’inclusion
> 100 000 copies/mL.

À la semaine 48, le taux de réponse virologique à Genvoya chez les adolescents infectés par le VIH-naïfs de traitement a été similaire aux taux de réponse observés dans les études menées chez les
adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement. Parmi les patients traités par Genvoya, 92 % ont atteint un taux d’ARN du VIH-1 < 50 copies/mL. L’augmentation moyenne du taux de CD4+
entre l’inclusion et la semaine 48 a été de 224 cellules/mm3. Trois patients étaient en situation d’échec
virologique à la semaine 48 ; aucune résistance virologique au traitement par Genvoya n’a été
détectée.

Les patients de la cohorte 2 étaient âgés en moyenne de 10 ans moyenne 32 kg asiatiques et 71 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux médian de CD4+ était de 926 cellules/mm
Après être passés sous Genvoya, 98 % contrôlés du pourcentage CD4+ entre l’inclusion et la semaine 48 était de -66 cellules/mm3 et -0,6 %,
respectivement. Un des 52 patients a satisfait aux critères d’inclusion dans la population de l’analyse
de résistance jusqu’à la semaine 48 ; aucune résistance émergente à Genvoya n’a été détectée jusqu’à
la semaine 48.

Les patients de la cohorte 3 étaient âgés en moyenne de 6 ans moyenne 19 kg asiatiques et 89 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux médian de CD4+ était de 1 061 cellules/mm
Après être passés sous Genvoya, 96 % contrôlés du pourcentage CD4+ entre l’inclusion et la semaine 48 était de -179 cellules/mm3 et 0,2 %,
respectivement. Un patient était en situation d’échec virologique à la semaine 48 ; aucune résistance
émergente à Genvoya n’a été détectée jusqu’à la semaine 48.

Étude GS-US-292-Dans l’étude GS-US-292-1515, l’efficacité et la sécurité de Genvoya ont été évaluées dans une étude
en ouvert menée chez des adolescents infectés par le VIH-1, virologiquement contrôlés, âgés de
12 à < 18 ans, pesant ≥ 35 kg
Les patients de l’étude avaient un âge médian de 15 ans féminin et 98 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux médian de CD4+ était de 742 cellules/mm
Après être passés sous Genvoya, 90 % pourcentage de CD4+ entre l’inclusion et la semaine 48 était de -43 cellules/mm3 et -0,1 %,
respectivement. Cinq patients étaient en situation d’échec virologique jusqu’à la fin de l’étude ;
aucune résistance phénotypique ou génotypique au traitement par Genvoya n’a été détectée.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après l’administration orale avec de la nourriture chez des patients infectés par le VIH-1, les
concentrations plasmatiques maximales ont été observées environ 4 heures après la prise pour
l’elvitégravir, 3 heures après la prise pour le cobicistat, 3 heures après la prise pour l’emtricitabine et
heure après la prise pour le ténofovir alafénamide. La Cmax, l’ASCtau et la concentration résiduelle
l’elvitégravir, avec lequel on obtient un quotient inhibiteur d’environ 10 la liaison protéique pour le VIH-1 de type sauvaged’équilibre 0,05 ± 0,13 μg/mL pour le cobicistat ; 1,9 ± 0,5 μg/mL, 13 ± 4,5 μg•h/mL et 0,14 ± 0,25 μg/mL pour
l’emtricitabine. La Cmax et l’ASCtau moyennes à l’état d’équilibre pour le ténofovir alafénamide étaient
respectivement de 0,16 ± 0,08 μg/mL et 0,21 ± 0,15 μg•h/mL.

Pour l’elvitégravir, la Cmax et l’ASC ont augmenté de 22 % et 36 % quand l’administration était
accompagnée d’un repas léger et de 56 % et 91 % quand elle était accompagnée d’un repas riche en
graisses, par rapport à son administration à jeun. L’exposition au cobicistat n’a pas été modifiée par un
repas léger et, bien que l’on ait observé une légère diminution de la Cmax avec un repas riche en graisses, aucune différence n’a été relevée en ce qui concerne l’effet booster du
cobicistat sur l’elvitégravir. Un repas léger ou riche en graisses n’a pas modifié l’exposition à
l’emtricitabine. Par rapport à son administration à jeun, l’administration de Genvoya avec un repas
léger modifié l’exposition globale au ténofovir alafénamide de façon cliniquement significative environ 15 % et 18 % plus élevée avec un repas léger ou un repas riche en graisses, respectivement,
par comparaison avec l’administration à jeun
Distribution

L’elvitégravir est lié à 98 - 99 % aux protéines plasmatiques humaines. Dans l’intervalle de
concentrations compris entre 1 ng/mL et 1,6 μg/mL, la liaison est indépendante de la concentration du
médicament. Le rapport moyen entre les concentrations plasmatique et sanguine du médicament était
de 1,37.

Le cobicistat est lié à 97 - 98 % aux protéines plasmatiques humaines et le rapport moyen entre les
concentrations plasmatique et sanguine du médicament était de 2.

La liaison in vitro de l’emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines a été inférieure à 4 % et
indépendante de la concentration sur l’intervalle 0,02 - 200 μg/mL. À la concentration plasmatique
maximale, le rapport moyen entre les concentrations plasmatique et sanguine du médicament était ~1,et le rapport moyen entre les concentrations séminale et plasmatique du médicament était ~4,0.

La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques humaines est inférieure à 0,7 % et est
indépendante de la concentration sur l’intervalle 0,01 - 25 μg/mL. La liaison ex vivo du ténofovir
alafénamide aux protéines plasmatiques humaines dans les échantillons recueillis au cours des études
cliniques a été d’environ 80 %.

Biotransformation

L’elvitégravir subit un métabolisme principalement oxydatif via le CYP3A et une glucuroconjugaison
secondaire via les enzymes UGT1A1/3. Après administration orale de [14C]-elvitégravir boosté,
l’elvitégravir était l’espèce prédominante dans le plasma, représentant ~94 % de la radioactivité
circulante. Les métabolites issus de l’hydroxylation aromatique et aliphatique ou de la
glucuroconjugaison sont présents à de très faibles taux- présentant une activité antivirale contre le
VIH-1 très inférieure - et ne contribuent pas à l’activité antivirale globale de l’elvitégravir.

Le cobicistat est métabolisé par oxydation médiée par le CYP3A mineurede la radioactivité circulante présente dans le plasma correspondaient au cobicistat sous forme
inchangée.

Des études in vitro indiquent que l’emtricitabine n’est pas un inhibiteur des enzymes du CYP humain.
Après administration de [14C]-emtricitabine, la dose d’emtricitabine a été totalement retrouvée dans les
urines forme de trois métabolites putatifs. La biotransformation de l’emtricitabine comporte l’oxydation de la
fonction thiol avec formation de 3’-sulfoxyde diastéréomères conjugaison avec l’acide glucuronique pour former le 2’-O-glucuronide Aucun autre métabolite n’a pu être identifié.

Le métabolisme est une voie d’élimination majeure pour le ténofovir alafénamide chez l’homme,
représentant > 80 % d’une dose orale. Les études in vitro ont montré que le ténofovir alafénamide est
métabolisé en ténofovir lymphocytes et les autres cellules ciblées par le VIHténofovir diphosphate. Par comparaison avec une dose orale de 245 mg de ténofovir disoproxil fumaratemontré qu’une dose orale de 10 mg de ténofovir alafénamide contenue dans Genvoya aboutit à des
concentrations de ténofovir diphosphate plus de 4 fois supérieures dans les CMSP et des
concentrations de ténofovir plus de 90 % inférieures dans le plasma.

In vitro, le ténofovir alafénamide n’est pas métabolisé par le CYP1A2, le CYP2C8, le CYP2C9, le
CYP2C19 ou le CYP2D6. Le ténofovir alafénamide est métabolisé de façon minime par le CYP3A4.
Lors de sa co-administration avec l’éfavirenz, un inducteur modéré du CYP3A, l’exposition au
ténofovir alafénamide n’a pas été significativement modifiée. Après administration de ténofovir
alafénamide, la radioactivité [14C] dans le plasma a présenté un profil dépendant du temps, le ténofovir
alafénamide ayant été l’espèce la plus abondante retrouvée au cours des premières heures et l’acide
urique par la suite.

Élimination

Après administration orale de [14C]-elvitégravir/ritonavir, 94,8 % de la dose ont été retrouvés dans les
fèces, ce qui correspond à l’excrétion hépatobiliaire de l’elvitégravir, et 6,7 % de la dose administrée
ont été retrouvés dans les urines. La demi-vie d’élimination plasmatique terminale médiane de
l’elvitégravir après l’administration de l’association E/C/F/TDF est d’environ 12,9 heures.

Après administration orale de [14C]-cobicistat, 86 % de la dose ont été retrouvés dans les fèces et
8,2 %, dans les urines. La demi-vie d’élimination terminale plasmatique médiane du cobicistat après
l’administration de l’association E/C/F/TDF est d’environ 3,5 heures et les expositions associées au
cobicistat donnent une Crés. d’elvitégravir environ 10 fois supérieure à la CI95 ajustée sur la liaison
protéique pour le VIH-1 de type sauvage.

L’emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec récupération complète de la dose dans
les urines été retrouvés dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de
l’emtricitabine a été en moyenne de 307 mL/min. Après administration orale, la demi-vie
d’élimination de l’emtricitabine est d’environ 10 heures.

L’excrétion rénale du ténofovir alafénamide intact est une voie mineure, moins de 1 % de la dose étant
éliminée dans les urines. Le ténofovir alafénamide est principalement éliminé après métabolisation en
ténofovir. La demi-vie plasmatique médiane du ténofovir alafénamide et du ténofovir est
respectivement de 0,51 et 32,37 heurepar filtration glomérulaire et par sécrétion tubulaire active.

Pharmacocinétique dans les populations particulières

Âge, sexe et origine ethnique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente liée au sexe ou à l’origine ethnique n’a
été identifiée pour l’elvitégravir boosté par le cobicistat, l’emtricitabine ou le ténofovir alafénamide.

L’exposition à l’elvitégravir, au cobicistat, à l’emtricitabine, au ténofovir et au ténofovir alafénamide
atteinte chez 24 patients adolescents âgés de 12 à < 18 ans ayant reçu Genvoya dans l’étude
GS-US-292-0106 a été similaire à l’exposition atteinte chez les adultes naïfs de traitement après
l’administration de Genvoya
Tableau 5 : pharmacocinétique de l’elvitégravir, du cobicistat, de l’emtricitabine, du ténofovir et
du ténofovir alafénamide chez les adolescents et les adultes naïfs de traitement antirétroviral


Adolescents âgés de 12 à < 18 ans, ≥ 35 kg Adultes
Genvoya Genvoya
EVGa COBIa FTCa TAFb TFVb EVGe COBIe FTCe TAFf TFVf
ASCtau

23 840,240,14 424,242,8c
275,22 797,459,11 714,206,292,Cmax
229,202,265,121,14,113,450,056,162,15,Ctau
300,25,102,10,287,20,95,10,EVG = elvitégravir ; COBI = cobicistat ; F TC = emtricitab ine ; TAF = fumarate de ténofovir alafénamide ; TFV = ténofovir
NA = sans objet
Les données sont présentées sous forme de moyenne a n = 24 adolescents
b n = 23 adolescents
c ASCdernier
d n = 15 adolescents
e n = 19 adultes
f n = 539 adultes
L’exposition moyenne à l’elvitégravir, au cobicistat, à l’emtricitabine, au ténofovir et au ténofovir
alafénamide atteinte chez les enfants âgés de 8 à < 12 ans 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg dans l’étude GS-US-292-0106 a été supérieure l’exposition moyenne atteinte chez les adultes
Tableau 6 : pharmacocinétique de l’elvitégravir, du cobicistat, de l’emtricitabine, du ténofovir et
du ténofovir alafénamide chez les enfants virologiquement contrôlés


Enfants âgés de 8 à < 12 ans, > 25 kg Adultes
Genvoya Genvoya
EVGa COBIa FTCa TAFa TFVa EVGe COBIe FTCe TAFf TFVf
ASCtau

33 813,15 890,20 629,332,9d
440,22 797,459,11 714,206,292,Cmax
055,079,397,313,26,113,450,056,162,15,Ctau
370,96,114,15,287,20,95,10,EVG = elvitégravir ; COBI = cobicistat ; F TC = emtricitab ine ; TAF = fumarate de ténofovir alafénamide ; TFV = ténofovir
NA = sans objet
Les données sont présentées sous forme de moyenne a n = 23 enfants
b n = 22 enfants
c n = 20 enfants
d ASCdernier
e n = 19 adultes
f n = 539 adultes
L’exposition moyenne à l’elvitégravir, au cobicistat, à l’emtricitabine, au ténofovir et au ténofovir
alafénamide atteinte chez les enfants âgés de ≥ 2 ans 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg dans l’étude GS-US-292-0106 a été généralement supérieure fois150 mg/150 mg/200 mg/10 mg
Tableau 7 : pharmacocinétique de l’elvitégravir, du cobicistat, de l’emtricitabine, du ténofovir et
du ténofovir alafénamide chez les enfants virologiquement contrôlés


Enfants âgés de ≥䜀EVGa COBIa FTCa TAFa TFVa EVGg COBIg FTCg TAFh TFVh
ASCtau
33 245,14 485,19 468,327,8f

334,22 797,459,11 714,206,292,Cmax
297,525,007,286,19,113,450,056,162,15,Ctau
277,23,82,11,287,20,95,10,EVG = elvitégravir ; COBI = cobicistat ; F TC = emtricitab ine ; TAF = fumarate de ténofovir alafénamide ; TFV = ténofovir
NA = sans objet
Les données sont présentées sous forme de moyenne a n = 27 enfants
b n = 24 enfants
c n = 22 enfants
d n = 21 enfants
e n = 18 enfants
f ASCdernier
g n = 19 adultes
h n = 539 adultes
Insuffisance rénale
Aucune différence cliniquement pertinente concernant la pharmacocinétique de l’elvitégravir, du
cobicistat, du ténofovir alafénamide ou du ténofovir n’a été observée entre les sujets en bonne santé et
les patients présentant une insuffisance rénale sévère dans les études de phase I sur l’elvitégravir boosté par le cobicistat ou sur le ténofovir alafénamide,
respectivement. Dans une étude distincte de phase I sur l’emtricitabine en monothérapie, l’exposition
systémique moyenne à l’emtricitabine a été plus importante chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère présentant une fonction rénale normale chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère < 30 mL/min
Dans l’étude GS-US-292-1825, les expositions à l’emtricitabine et au ténofovir chez 12 patients
atteints d’insuffisance rénale terminale chronique ayant reçu Genvoya ont été significativement plus élevées que chez les patients présentant
une fonction rénale normale. Aucune différence cliniquement significative n’a été observée en matière
de pharmacocinétique de l’elvitégravir, du cobicistat ou du ténofovir alafénamide chez les patients
atteints d’insuffisance rénale terminale placés sous hémodialyse chronique comparativement à ceux
présentant une fonction rénale normale. Aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié chez les
patients atteints d’insuffisance rénale terminale placés sous hémodialyse chronique recevant Genvoya

Il n’existe aucune donnée pharmacocinétique sur l’elvitégravir, le cobicistat, l’emtricitabine ou le
ténofovir alafénamide chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale estimée < 15 mL/mincobicistat, de l’emtricitabine ou du ténofovir alafénamide n’a pas été établie chez ces patients.

Insuffisance hépatique
L’elvitégravir et le cobicistat sont, tous les deux, principalement métabolisés et éliminés par le foie.
Une étude sur la pharmacocinétique de l’elvitégravir boosté par le cobicistat a été menée chez des
patients non infectés par le VIH-1 présentant une insuffisance hépatique modérée Child-Pugh Bl’elvitégravir ou du cobicistat n’a été observée entre les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée et les sujets présentant une fonction hépatique normale. L’effet de l’insuffisance hépatique
sévère étudié.

La pharmacocinétique de l’emtricitabine n’a pas été étudiée chez les patients présentant une
insuffisance hépatique ; cependant, comme l’emtricitabine n’est pas métabolisée par les enzymes
hépatiques de manière significative, l’impact de l’insuffisance hépatique devrait être limité.

Aucune modification cliniquement pertinente de la pharmacocinétique du ténofovir alafénamide ou de
son métabolite, le ténofovir, n’a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, les concentrations
plasmatiques totales du ténofovir alafénamide et du ténofovir sont inférieures à celles observées chez
les patients présentant une fonction hépatique normale. Après prise en compte de la fixation protéique,
les concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide non liées d’insuffisance hépatique sévère ou de fonction hépatique normale.

Co-infection par le virus de l’hépatite B et/ou de l’hépatite C
Les paramètres pharmacocinétiques de l’emtricitabine et du ténofovir alafénamide n’ont pas été
complètement évalués chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C. Des données
limitées issues de l’analyse pharmacocinétique de population par le virus de l’hépatite B et/ou C n’avait aucun effet cliniquement pertinent sur l’exposition à
l’elvitégravir boosté.

Grossesse et post-partum
Les résultats d’une étude prospective cobicistat et d’elvitégravir pendant la grossesse entraîne une exposition plus faible à l’elvitégravir et
au cobicistat
Tableau 8 : modifications des paramètres pharmacocinétiques dans l’étude IMPAACT P1026s
pour l’elvitégravir et le cobicistat chez les femmes prenant un traitement à base de cobicistat et
d’elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse en comparaison avec
les données post-partum appariées

Comparaison avec les
données post-partum
appariées, n

% moyen de modification des
paramètres pharmacocinétiques de
l’elvitégravira
% moyen de modification des
paramètres pharmacocinétiques du
cobicistata
ASC24 Cmax C24 ASC24 Cmax C2T/PP, n = 14 ↓ 24 %b ↓ 8 % ↓ 81 %b ↓ 44 %b ↓ 28 %b ↓ 60 %b
3T/PP, n = 24 ↓ 44 %b ↓ 28 %b ↓ 89 %b ↓ 59 %b ↓ 38 %b ↓ 76 %b
2T = deuxième trimestre ; 3T = trois ième trimestre ; PP =post-partum
a comparaisons appariées
b P < 0,10 en comparaison avec la période post-partum

5.3 Données de sécurité préclinique

L’elvitégravir a donné des résultats négatifs lors d’un test de mutagénicité bactérienne in vitro d’Amesjusqu’à 2 000 mg/kg. Au cours d’un test d’aberration chromosomique in vitro, l’elvitégravir a donné
des résultats négatifs en présence d’un système d’activation métabolique. On a cependant observé une
réponse équivoque en l’absence d’activation.

Le cobicistat n’a montré aucun potentiel mutagène ou clastogène dans les études de génotoxicité
conventionnelles. Des études ex vivo menées chez le lapin et des études in vivo menées chez le chien
suggèrent que le cobicistat présente un faible potentiel de prolongation de l’intervalle QT et qu’il peut
prolonger légèrement l’intervalle PR et provoquer une réduction de la fonction ventriculaire gauche à
des concentrations supérieures à au moins 11 fois l’exposition obtenue chez l’homme pour la dose
quotidienne recommandée de 150 mg. Dans une étude clinique menée chez 35 volontaires sains, les
échocardiogrammes effectués à l’inclusion et après la prise de 150 mg de cobicistat une fois par jour
pendant au moins 15 jours n’indiquaient aucune modification cliniquement significative de la fonction
ventriculaire gauche.

Les études portant sur la toxicité du cobicistat sur la reproduction menées chez le rat et le lapin n’ont
montré aucun effet sur les indices d’accouplement, de fertilité, ni sur les paramètres relatifs à la
gestation et les paramètres fœtaux. Cependant, à la dose de 125 mg/kg/jour, une augmentation des
pertes post-implantation et une réduction des poids des fœtus ont été observées chez le rat. Elles
étaient associées à une réduction significative du poids des mères.

Pour l’emtricitabine, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie
de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de
reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

L’elvitégravir, le cobicistat et l’emtricitabine ont tous montré un potentiel carcinogène faible chez la
souris et le rat.

Les études non cliniques effectuées avec le ténofovir alafénamide chez le rat et le chien ont révélé que
les os et les reins étaient les principaux organes cibles de la toxicité. La toxicité osseuse a été observée
sous la forme d’une réduction de la densité minérale osseuse chez le rat et le chien à des niveaux
d’exposition au ténofovir au moins quatre fois supérieurs à ceux attendus après l’administration de
Genvoya. Une infiltration minime des histiocytes a été observée au niveau des yeux chez le chien à
des niveaux d’exposition au ténofovir alafénamide et au ténofovir environ 4 et 17 fois supérieurs,
respectivement, à ceux attendus après l’administration de Genvoya.

Le ténofovir alafénamide n’a montré aucun potentiel mutagène ou clastogène dans les études de
génotoxicité conventionnelles.

Étant donné que l’exposition au ténofovir chez le rat et la souris est plus faible après l’administration
de ténofovir alafénamide par comparaison avec le ténofovir disoproxil, les études de carcinogénicité et
une étude péri- et post-natale chez le rat ont été réalisées uniquement avec le ténofovir disoproxil. Les
études conventionnelles de cancérogenèse et des fonctions de reproduction et de développement n’ont
pas révélé de risque particulier pour l’homme. Des études de toxicité sur la reproduction chez le rat et
le lapin n’ont montré aucun effet sur les indices d’accouplement ou de fertilité, ni sur les paramètres
relatifs à la gestation et au fœtus. Toutefois, le ténofovir disoproxil a réduit l’indice de viabilité et le
poids des animaux à la naissance dans les études de toxicité péri- et post-natales à des doses toxiques
pour la mère.


6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Noyau

Lactose Cellulose microcristalline Croscarmellose sodique
Hydroxypropyl cellulose Dioxyde de silice Laurylsulfate de sodium
Stéarate de magnésium

Pelliculage

Alcool polyvinylique Dioxyde de titane Polyéthylène glycol Talc Oxyde de fer jaune Laque aluminique d’indigotine 150 mg/150 mg/200 mg/10 mgOxyde de fer noir
6.2 Incompatibilités

Sans objet.

6.3 Durée de conservation

ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. Conserver le flacon soigneusement
fermé.

6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur

30 comprimés pelliculés en flacon en polyéthylène haute densité enfant à vis en polypropylène, recouvert d’un revêtement en aluminium activé par induction. Chaque
flacon contient un déshydratant de gel de silice et un tampon de polyester.

Les conditionnements suivants sont disponibles : boîtes contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés
et boîtes contenant 90
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d’élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Gilead Sciences Ireland UC
Carrigtohill

County Cork, T45 DPIrlande


8. NUMÉRO
EU/1/15/EU/1/15/EU/1/15/EU/1/15/

9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION

Date de première autorisation : 19 novembre Date du dernier renouvellement : 17 septembre

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

{MM/AAAA}

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.























ANNEXE II

A. FABRICANTDES LOTS

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
A. FABRICANT
Nom et adresse du
Gilead Sciences Ireland UC

IDA Business & Technology Park
Carrigtohill
County Cork

Ιrlande


B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte du Produit, rubrique 4.2

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

• Rapports périodiques actualisés de sécurité

Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.


D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

• Plan de gestion des risques

Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.

De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
• à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
• dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante






















ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE























A. ÉTIQUETAGE
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

ÉTIQUETAGE DU FLACON ET DE LA BOÎTE


1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg comprimés pelliculés
elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide


2. COMPOSITION EN SUBSTANCE
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg d’elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg
d’emtricitabine et du fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 10 mg de ténofovir
alafénamide.


3. LISTE DES EXCIPIENTS

Contient du lactose. Consulter la notice pour des informations supplémentaires.


4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU

30 comprimés pelliculés
30 comprimés

90 90

5. MODE ET VOIE
Lire la notice avant utilisation.

Voie orale


6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.


7. AUTRE

8. DATE DE PÉREMPTION

EXP


9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. Conserver le flacon soigneusement
fermé.


10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y
A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Gilead Sciences Ireland UC
Carrigtohill

County Cork, T45 DPIrlande


12. NUMÉRO
EU/1/15/1061/001 30 comprimés pelliculés
EU/1/15/1061/002 90

13. NUMÉRO DU LOT

Lot


14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D’UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg [sur l’emballage extérieur uniquement]


17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus. [sur l’emballage extérieur uniquement]


18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}

[sur l’emballage extérieur uniquement]
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

ÉTIQUETAGE DU FLACON ET DE LA BOÎTE


1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg comprimés pelliculés
elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide


2. COMPOSITION EN SUBSTANCE
Chaque comprimé pelliculé contient 90 mg d’elvitégravir, 90 mg de cobicistat, 120 mg d’emtricitabine
et du fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 6 mg de ténofovir alafénamide.


3. LISTE DES EXCIPIENTS

Contient du lactose. Consulter la notice pour des informations supplémentaires.


4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU

30 comprimés pelliculés
30 comprimés

90 90

5. MODE ET VOIE
Lire la notice avant utilisation.

Voie orale


6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.


7. AUTRE

8. DATE DE PÉREMPTION

EXP


9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. Conserver le flacon soigneusement
fermé.


10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y
A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Gilead Sciences Ireland UC
Carrigtohill

County Cork, T45 DPIrlande


12. NUMÉRO
EU/1/15/1061/003 30 comprimés pelliculés
EU/1/15/1061/004 90

13. NUMÉRO DU LOT

Lot


14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D’UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg [sur l’emballage extérieur uniquement]


17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus. [sur l’emballage extérieur uniquement]


18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}

[sur l’emballage extérieur uniquement]























B. NOTICE
Notice : Information de l’utilisateur

Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg comprimés pelliculés
Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg comprimés pelliculés
elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?:

1. Qu’est-ce que Genvoya et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Genvoya
3. Comment prendre Genvoya
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Genvoya
6. Contenu de l’emballage et autres informations

Si Genvoya a été prescrit à votre enfant, veuillez noter que toutes les informations contenues
dans cette notice concernent votre enfant « vous »


1. Qu’est-ce que Genvoya et dans quels cas est-il utilisé



Genvoya contient quatre substances actives :

• l’elvitégravir, un médicament antirétroviral connu sous le nom d’inhibiteur de l’intégrase
• le cobicistat, un booster • l’emtricitabine, un médicament antirétroviral connu sous le nom d’inhibiteur nucléosidique de
la transcriptase inverse • le ténofovir alafénamide, un médicament antirétroviral connu sous le nom d’inhibiteur
nucléotidique de la transcriptase inverse
Genvoya est un médicament dont le schéma posologique est d’un comprimé unique utilisé pour
traiter l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 l’adolescent et l’enfant âgé de 2 ans et plus, pesant au moins 14 kg.

Genvoya réduit la quantité de VIH dans votre corps. Cela améliore votre système immunitaire et
diminue le risque de développer des maladies associées à l’infection par le VIH.


2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Genvoya

Ne prene z jamais Genvoya
• si vous êtes allergique à l’elvitégravir, au cobicistat, à l’emtricitabine, au ténofovir
alafénamide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament rubrique 6 de cette notice
• si vous prenez l’un de ces médicaments :
- alfuzosine - dabigatran - amiodarone, quinidine - carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne d’épilepsie- rifampicine - dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine - cisapride - millepertuis et l’anxiété- lomitapide, lovastatine, simvastatine dans le sang- lurasidone, pimozide - sildénafil maladie pulmonaire qui rend la respiration difficile- midazolam par voie orale, triazolam l’anxiété
votre médecin.

Avertissements et précautions

Vous devez voir votre médecin régulièrement lors du traitement avec Genvoya.

Ce médicament ne permet pas de guérir de l’infection par le VIH. Lors du traitement par Genvoya, il
est possible que vous développiez des infections ou d’autres maladies associées à l’infection par le
VIH.

Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Genvoya :

• si vous avez des problèmes de foie ou des antécédents de maladie du foie, y compris une
hépatite. Les patients ayant une maladie du foie, y compris une hépatite chronique B ou C, et
traités par des médicaments antirétroviraux présentent un risque plus élevé de complications
hépatiques sévères et potentiellement fatales. Si vous avez une hépatite B, votre médecin
évaluera avec attention le traitement qui vous est le mieux adapté.

Si vous avez une hépatite B, l’atteinte hépatique peut s’aggraver après l’arrêt de Genvoya. Il
est important de ne pas arrêter la prise de Genvoya sans en parler avec votre médecin : voir
rubrique 3, N’arrêtez pas de prendre Genvoya.

• Si vous avez eu une maladie rénale ou si des tests ont révélé des problèmes au niveau de
vos reins. Votre médecin pourra prescrire des tests sanguins afin de surveiller le
fonctionnement de vos reins au début du traitement et pendant le traitement par Genvoya.

Pendant que vous prenez Genvoya

Une fois que votre traitement par Genvoya a débuté, soyez attentif à la survenue de :

• signes d’inflammation ou d’infection
• douleurs articulaires, raideur ou problèmes osseux

 Si vous remarquez l’un de ces symptômes, parlez-en immédiatement à votre médecin. Pour
plus d’informations, voir la rubrique 4, Quels sont les effets indésirables éventuels.

On ne peut exclure la possibilité de développer des problèmes rénaux si vous prenez Genvoya pendant
une longue période
Enfants et adolescents

Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 2 ans, ou pesant moins de 14 kg, quel
que soit leur âge. L’utilisation de Genvoya chez l’enfant âgé de moins de 2 ans ou pesant moins de
14 kg n’a pas encore été étudiée.

Autres médicaments et Genvoya

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez
prendre tout autre médicament. Genvoya est susceptible d’interagir avec d’autres médicaments.
Cela peut alors modifier la quantité de Genvoya ou des autres médicaments dans votre sang, et
empêcher vos médicaments d’avoir les effets attendus, voire aggraver les effets indésirables. Dans
certains cas, il se peut que votre médecin ait besoin d’adapter la dose ou de pratiquer des examens
sanguins.

Médicaments qui ne doivent jamais être pris avec Genvoya :
- alfuzosine - amiodarone, quinidine - carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne d’épilepsie- dabigatran - rifampicine - dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine - cisapride - millepertuis et l’anxiété- lomitapide, lovastatine, simvastatine dans le sang- lurasidone, pimozide - sildénafil maladie pulmonaire qui rend la respiration difficile- midazolam par voie orale, triazolam l’anxiété Si vous prenez l’un de ces médicaments, ne prenez pas Genvoya et parlez-en immédiatement à
votre médecin.

Médicaments utilisés pour traiter l’infection par le virus de l’hépatite B :

Vous ne devez pas prendre Genvoya avec des médicaments contenant :
• du ténofovir alafénamide
• du ténofovir disoproxil
• de la lamivudine
• de l’adéfovir dipivoxil


Autres types de médicaments :
Informez votre médecin si vous prenez :
• antifongiques, utilisés dans le traitement des infections fongiques, tels que :
- kétoconazole, itraconazole, voriconazole, posaconazole et fluconazole
• antibiotiques, utilisés pour traiter les infections bactériennes dont la tuberculose, contenant les
molécules suivantes :
- rifabutine, clarithromycine et télithromycine
• antidépresseurs, utilisés pour traiter la dépression :
- médicaments contenant de la trazodone ou de l’escitalopram
• sédatifs et hypnotiques, utilisés pour traiter l’anxiété :
- buspirone, clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam, zolpidem et lorazépam
• immunosuppresseurs, utilisés pour contrôler la réponse immunitaire du corps après une
transplantation, tels que :
- ciclosporine, sirolimus et tacrolimus
• corticostéroïdes, y compris :
- la bétaméthasone, le budésonide, la fluticasone, la mométasone, la prednisone, la
triamcinolone.
Ces médicaments sont utilisés pour traiter les allergies, l’asthme, les maladies inflammatoires de
l’intestin, les affections inflammatoires cutanées, oculaires, articulaires et musculaires, ainsi que
d’autres affections inflammatoires. Ces médicaments sont généralement pris par voie orale,
inhalés, injectés ou appliqués sur la peau ou l’œil. Si d’autres options ne peuvent pas être
utilisées, ce médicament ne peut être utilisé qu’après une évaluation médicale et sous étroite
surveillance par votre médecin afin de détecter d’éventuels effets secondaires des
corticostéroïdes.
• médicame nts utilisés pour traiter le diabète :
- metformine
• pilule contraceptive, utilisée pour prévenir la grossesse
• médicaments contre le dysfonctionnement érectile, utilisés pour traiter l’impuissance,
tels que :
- sildénafil, tadalafil et vardénafil
• médicaments pour le cœur, tels que :
- digoxine, disopyramide, flécaïnide, lidocaïne métoprolol, timolol, amlodipine, diltiazem, félodipine, nicardipine, nifédipine et
vérapamil
• médicaments utilisés pour traiter l’hypertension artérielle pulmonaire :
- bosentan et tadalafil
• anticoagulants, utilisés pour traiter et prévenir la formation de caillots sanguins, tels que :
- apixaban, edoxaban, rivaroxaban et warfarine
• bronchodilatateurs, utilisés pour traiter l’asthme et d’autres problèmes pulmonaires :
- salmétérol
• médicaments permettant de diminuer le cholestérol, tels que :
- atorvastatine et pitavastatine
• médicaments utilisés pour traiter la goutte :
- colchicine
• antiplaquettaires, utilisés pour réduire le risque de caillots sanguins, tels que :
- clopidogrel
• médicaments ou compléments oraux contenant des minéraux aluminium, calcium, fer, zinc- compléments minéraux, vitamines  Si vous prene z des médicaments, des compléments oraux, des antiacides ou des laxatifs
contenant des minéraux moins 4 heures avant ou au moins 4 heures après Genvoya.

 Informez votre médecin si vous prenez l’un de ces médicaments ou tout autre médicament.
N’interrompez pas votre traitement sans en parler avec votre médecin.


Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

• Si vous êtes enceinte, pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, parlez-en
immédiatement à votre médecin. Les femmes enceintes ne doivent pas prendre Genvoya. La
quantité de ce médicament dans votre sang peut diminuer pendant la grossesse et être
insuffisante pour agir correctement.
• Utilisez une contraception efficace pendant le traitement par Genvoya.
• N’allaitez pas pendant le traitement par Genvoya. En effet, certaines substances actives de
ce médicament passent dans le lait maternel humain. L’allaitement n’est pas recommandé chez
les femmes vivant avec le VIH, car l’infection par le VIH peut se transmettre au bébé par
l’intermédiaire du lait maternel. Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter, vous devez en discuter
avec votre médecin dès que possible.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Genvoya peut provoquer des sensations vertigineuses. Si des sensations vertigineuses surviennent au
cours du traitement par Genvoya, ne conduisez pas, ne faites pas de vélo et n’utilisez pas d’outil ou de
machine.

Genvoya contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol essentiellement « sans sodium ».

Genvoya contient du lactose

Si votre médecin vous a informéce médicament.

Genvoya.


3. Comment prendre Genvoya

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Il existe deux dosages de comprimés de Genvoya. Votre médecin vous prescrira le comprimé
approprié en fonction de votre âge et de votre poids.

La dose recommandée est de :

Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg : un comprimé par jour avec de la nourriture

Enfants âgés de 2 ans et plus, pesant au moins 14 kg et moins de 25 kg : un comprimé par jour
avec de la nourriture
En raison du goût amer, il est recommandé de ne pas croquer ni écraser le comprimé.

Si vous avez des difficultés à avaler le comprimé entier, vous pouvez le couper en deux. Avalez les
deux moitiés du comprimé l’une après l’autre pour prendre la totalité de la dose. Ne conservez pas les
moitiés de comprimé.
La barre de sécabilité sur le comprimé de 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg n’est là que pour vous aider à
casser le comprimé si votre enfant a des difficultés à l’avaler entier.

Prenez toujours la dose indiquée par votre médecin afin de garantir la pleine efficacité de votre
médicament et de réduire le risque de développement d’une résistance au traitement. Ne modifiez pas
la dose sans avoir consulté votre médecin auparavant.

Ne prenez pas d’antiacides ou de produits multivitaminés en même temps que Genvoya. Si vous
prenez des médicaments, des compléments oraux, des antiacides ou des laxatifs contenant des
minéraux heures avant ou au moins 4 heures après la prise de Genvoya.

Si vous êtes sous dialyse, prenez votre dose quotidienne de Genvoya une fois la dialyse terminée.

Si vous avez pris plus de Genvoya que vous n’auriez dû

Si vous avez pris accidentellement plus que la dose de Genvoya prescrite par votre médecin, vous
pouvez présenter un risque plus élevé de développer les effets indésirables éventuels qui sont associés
à ce médicament
Contactez immédiatement votre médecin ou le service des urgences le plus proche pour demander
conseil. Conservez le flacon des comprimés avec vous pour pouvoir décrire facilement ce que vous
avez pris.

Si vous oubliez de prendre Genvoya

Il est important de ne pas oublier de dose de Genvoya.

Si vous oubliez de prendre une dose :
• Si vous vous en rendez compte dans les 18 heures après l’heure de prise habituelle de
Genvoya, prenez un comprimé dès que possible. Prenez toujours votre comprimé avec de la
nourriture. Ensuite, prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
• Si vous vous en rendez compte plus de 18 heures après l’heure de prise habituelle de
Genvoya, ne prenez pas la dose oubliée. Attendez et prenez la dose suivante à l’heure prévue,
avec de la nourriture.

Si vous vomissez moins d’une heure après avoir pris Genvoya, prenez un autre comprimé avec de
la nourriture.

N’arrêtez pas de prendre Genvoya

N’arrêtez pas de prendre Genvoya sans en parler avec votre médecin. L’arrêt de Genvoya peut
grandement modifier la manière dont vous pourriez répondre à un traitement futur. Si, pour quelque
raison que ce soit, la prise de Genvoya est interrompue, demandez l’avis de votre médecin avant de
recommencer à prendre des comprimés de Genvoya.

Si vous commencez à manquer de Genvoya, rapprochez-vous de votre médecin ou de votre
pharmacien pour renouveler votre traitement. Cela est très important car la quantité de virus peut
commencer à augmenter si vous arrêtez de prendre le médicament, même peu de temps. Par la suite, il
pourrait même devenir plus difficile de traiter la maladie.

Si vous avez à la fois une infection par le VIH et une hépatite B, il est particulièrement important
que vous n’arrêtiez pas votre traitement par Genvoya sans en parler avant avec votre médecin. Il se
peut que vous deviez faire des analyses de sang pendant plusieurs mois après l’arrêt du traitement.
Chez certains patients souffrant d’une maladie du foie à un stade avancé ou de cirrhose, l’arrêt du
traitement n’est pas recommandé car il pourrait entraîner une aggravation de l’hépatite, ce qui peut
être fatal.

 Informez immédiatement votre médecin de tout symptôme nouveau ou inhabituel que vous
pourriez remarquer après l’arrêt du traitement, en particulier les symptômes que vous associez à
votre hépatite B.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.


4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Effets indésirables graves éventuels : parlez-en immédiatement à votre médecin

• Tout signe d’inflammation ou d’infection. Chez certains patients ayant atteint un stade avancé
de l’infection par le VIH touchant les personnes dont le système immunitaire est affaibliinflammation due à des infections antérieures peuvent apparaître peu de temps après le début du
traitement anti-VIH. Il semble que ces symptômes puissent être dus à une amélioration de la
réponse immunitaire, ce qui permet au corps de combattre des infections qui existaient peut-être
mais qui ne causaient aucun symptôme manifeste.

• Des maladies auto-immunes, au cours desquelles le système immunitaire attaque les tissus
sains de l’organisme, peuvent également apparaître après que vous avez commencé à prendre
des médicaments pour votre infection par le VIH. Les maladies auto-immunes peuvent
apparaître de nombreux mois après le début du traitement. Soyez attentif aux éventuels
symptômes d’une infection ou autres symptômes, tels que :
- faiblesse musculaire
- faiblesse qui commence au niveau des mains et des pieds et qui se propage jusqu’au tronc
- palpitations, tremblements ou hyperactivité

 Si vous remarquez les effets indésirables décrits ci-dessus, parlez-en immédiatement à votre
médecin.

Effets indésirables très fréquents
• envie de vomir

Effets indésirables fréquents
• rêves anormaux

• maux de tête
• sensations vertigineuses
• diarrhées
• vomissements
• maux d’estomac
• flatulences
• éruption cutanée
• fatigue

Effets indésirables peu fréquents
• faible taux de globules rouges • pensées suicidaires et tentative de suicide dépression ou de troubles mentaux• problèmes de digestion entraînant une gêne après les repas • gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge • démangeaisons • urticaire

 Si l’un de ces effets indésirables devient grave, parlez-en à votre médecin.

Autres effets pouvant être observés au cours du traitement contre le VIH

La fréquence des effets indésirables suivants est indéterminée base des données disponibles
• Problèmes osseux. Certains patients prenant une association d’antirétroviraux comme Genvoya
peuvent développer une maladie osseuse appelée ostéonécrose la perte de l’afflux sanguin vers l’oscorticostéroïdes, la consommation d’alcool, la faiblesse extrême du système immunitaire et le
surpoids sont parmi les nombreux facteurs de risque d’être atteint par cette maladie. Les signes
de l’ostéonécrose sont les suivants :
- raideur articulaire
- douleurs articulaires - mouvements difficiles

Une prise de poids ainsi qu’une augmentation des lipides et du glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d’un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et de votre mode de vie. Concernant l’augmentation des lipides, celle-ci est parfois
liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procédera à des examens afin d’évaluer ces
changements.

Déclaration des effets indésirables
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.


5. Comment conserver Genvoya

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
{EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. Conserver le flacon soigneusement
fermé.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.


6. Contenu de l’emballage et autres informations

Ce que contient Genvoya

Les substances actives sont l’elvitégravir, le cobicistat, l’emtricitabine et le ténofovir alafénamide.
• Chaque comprimé pelliculé de Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg contient 150 mg
d’elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d’emtricitabine et du fumarate de ténofovir
alafénamide, correspondant à 10 mg de ténofovir alafénamide.
• Chaque comprimé pelliculé de Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg contient 90 mg d’elvitégravir,
90 mg de cobicistat, 120 mg d’emtricitabine et du fumarate de ténofovir alafénamide,
correspondant à 6 mg de ténofovir alafénamide.

Les autres composants sont

Noyau :
Lactose hydroxypropyl cellulose magnésium.

Pelliculage :
Alcool polyvinylique oxyde de fer jaune Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mgde Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg
Comment se présente Genvoya et contenu de l’emballage extérieur

Les comprimés pelliculés de Genvoya 150 mg/150 mg/200 mg/10 mg sont verts, en forme de
bâtonnet, portant, sur une face, l’inscription « GSI » et sur l’autre face, le chiffre « 510 ».

Les comprimés pelliculés de Genvoya 90 mg/90 mg/120 mg/6 mg sont verts, en forme de bâtonnet,
portant, sur une face, l’inscription « GSI » et une barre de sécabilité sur l’autre face.

Genvoya est présenté en flacon de 30 comprimés conservé dans le flacon pour protéger les comprimésun sachet ou une boîte distinct
Les conditionnements suivants sont disponibles : boîtes contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés
et boîtes contenant 90 être commercialisées.

Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Gilead Sciences Ireland UC
Carrigtohill

County Cork, T45 DPIrlande

Fabricant

Gilead Sciences Ireland UC
IDA Business & Technology Park

Carrigtohill
County Cork
Ιrlande

Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :

België/Belgique/Belgien
Gilead Sciences Belgium SRL-BV

Tél/Tel: + 32 Lietuva
Gilead Sciences Poland Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 262 България
Gilead Sciences Ireland UC
Тел.: + 353 Luxembourg/Luxemburg
Gilead Sciences Belgium SRL-BV
Tél/Tel: + 32 Česká republika
Gilead Sciences s.r.o.
Tel: + 420 910 871
Magyarország
Gilead Sciences Ireland UC

Tel.: + 353 Danmark
Gilead Sciences Sweden AB
Tlf: + 46 Malta
Gilead Sciences Ireland UC
Tel: + 353 Deutschland
Gilead Sciences GmbH
Tel: + 49 Nederland
Gilead Sciences Netherlands B.V.
Tel: + 31 Eesti
Gilead Sciences Poland Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 262 Norge
Gilead Sciences Sweden AB
Tlf: + 46 Ελλάδα
Gilead Sciences Ελλάς Μ.ΕΠΕ.
Τηλ: + 30 210 8930
Österreich
Gilead Sciences GesmbH
Tel: + 43 1 260
España
Gilead Sciences, S.L.
Tel: + 34 91 378 98
Polska
Gilead Sciences Poland Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 262
France
Gilead Sciences

Tél: + 33 Portugal
Gilead Sciences, Lda.
Tel: + 351 21
Hrvatska
Gilead Sciences Ireland UC

Tel: + 353 România
Gilead Sciences Tel: + 40 31 631 18 Ireland
Gilead Sciences Ireland UC
Tel: + 353 Slovenija
Gilead Sciences Ireland UC
Tel: + 353 Ísland
Gilead Sciences Sweden AB
Sími: + 46 Slovenská republika
Gilead Sciences Slovakia s.r.o.
Tel: + 421 232 121
Italia
Gilead Sciences S.r.l.
Tel: + 39 02
Suomi/Finland
Gilead Sciences Sweden AB

Puh/Tel: + 46 Κύπρος
Gilead Sciences Ελλάς Μ.ΕΠΕ.
Τηλ: + 30 210 8930
Sverige
Gilead Sciences Sweden AB

Tel: + 46 Latvija
Gilead Sciences Poland Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 262 United Kingdom Gilead Sciences Ireland UC
Tel: + 44
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.




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